Nouvelles Québec : C’est arrivé au Québec entre le 15 décembre et le 21 décembre 2014
Semaine au Québec du 15 décembre au 21 décembre 2014. Voir aussi : les événements qui ont eu lieu entre le 8 décembre et le 14 décembre 2014,
15 décembre 2014 : Au cours des derniers mois, Rose May Decoste aurait profité de la vulnérabilité de plusieurs aînés afin de leur voler leur argent de poche dans des résidences pour personnes âgées du Plateau Mont-Royal, à Montréal. La police recherche d’autres victimes de cette femme. La présumée voleuse est âgée de 71 ans. Elle a été arrêtée le 10 septembre et a comparu le lendemain sous des accusations d’introduction par effraction et de vol de moins de 5000$.
Selon la police, l’accusée se rendait dans des résidences pour personnes âgées du Plateau-Mont-Royal avec de mauvaises intentions. «Elle gagnait la confiance de ses victimes en se faisant passer pour une employée d’un CLSC», ont fait savoir les autorités par voie de communiqué. «Une fois à l’intérieur des logements, elle volait l’argent des victimes.» Les enquêteurs seraient parvenus à relier Rose May Decoste à au moins neuf vols du genre.
Ils affirment toutefois avoir de bonnes raisons de croire que la septuagénaire aurait fait davantage de victimes en utilisant le même modus operandi. L’accusée aurait utilisé plusieurs variantes de son nom auprès de ses victimes. Elle aurait aussi utilisé le nom de Marguerite Blais, soit celui de la députée libérale et ancienne ministre responsable des Aînés. Rose May Decoste mesure 1,54 mètre (5 pi 1 po) et pèse environ 80 kg (176 lb).
Elle a les cheveux gris courts et les yeux bruns. Elle s’exprime en français. Quiconque croyant avoir été victime de Rose May Decoste. Ou encore possédant de l’information à son sujet est invité à se présenter au poste de quartier de son secteur ou au service de police de sa municipalité.
15 décembre 2014 :
Un homme porteur du VIH a craché de la salive contenant du sang au visage d’un policier à Winnipeg. La Cour l’a été condamné lundi à une peine de 6,5 ans d’emprisonnement. C’était la deuxième fois que l’individu, Clifford Bear, âgé de 43 ans, recevait une sentence en lien avec l’incident survenu en 2009. Bear faisait du vol à l’étalage dans un magasin Bargain Store lorsqu’il a agressé deux employés qui tentaient de l’intercepter. Il avait été condamné à un an derrière les barreaux pour agression en 2011.
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Lors de son arrestation et en route vers la centrale de police. Le suspect a laissé entendre qu’il était atteint du VIH. Puis il a craché. Les policiers lui ont attaché un filet sur la tête pour l’empêcher de cracher sur des gens. Mais il a réussi à s’en débarrasser une fois dans sa cellule. Lorsqu’un policier est allé s’enquérir de sa situation, Bear lui a craché du sang dans un œil. Le crachat a aussi atteint les narines et le front du policier.
Le policier a été transporté à l’hôpital. On lui a prescrit des médicaments puissants qui l’ont rendu très malade pendant plusieurs jours. Des tests ont donné des résultats négatifs au VIH. La Cour d’appel du Manitoba avait indiqué dans un jugement que L’on aurait pu condamner l’homme pour tentative d’agression grave. La cour a ordonné la détermination d’une nouvelle sentence. La peine maximale pour cette infraction est de sept ans.
16 décembre 2014 :
Des accusations ont été déposées contre un employé qui avait été filmé alors qu’il infligeait de mauvais traitements à des veaux dans une ferme de Pont-Rouge en avril dernier, a annoncé la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal. L’organisme a indiqué sur son site qu’Éric Dame, l’employé en question, aurait commis deux infractions à la Loi sur la protection sanitaire des animaux provinciale.
Il serait passible d’amendes qui pourraient atteindre 37 000 $ s’il est reconnu coupable. En avril, un enquêteur de l’organisme de défense des animaux Mercy for Animals Canada, avait tourné des images dans une ferme d’élevage de veaux. On y voyait entre autres des bêtes être battues, terrifiées par des cris et enfermées dans des cages souillées par leurs déjections. Les images avaient été montrées dans un reportage diffusé sur CTV. Elles avaient causé une onde de choc, et le ministre de l’Agriculture d’alors, Pierre Paradis, s’était indigné de ces pratiques. «Le Québec s’est retrouvé dans le peloton de queue quant au traitement des animaux et je ne veux pas qu’on reste là.
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Je veux qu’on soit dans le peloton de tête, j’en fais un défi», avait-il dit après la diffusion du reportage. L’organisme Mercy for Animals a réagi à l’annonce du dépôt des accusations par voie de communiqué. «Ces accusations de cruauté envers les animaux doivent servir de coup de semonce pour l’industrie du veau, à l’effet que la cruauté et les abus ne sont pas tolérés au Canada», a déclaré Krista Osborne, directrice générale de Mercy for Animals au Canada. «Il est temps que le Conseil canadien du commerce de détail prenne une position ferme contre ces cas flagrants d’abus envers les animaux, en bannissant ces pratiques cruelles des tablettes de ses membres», a-t-elle ajouté.
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Mercy For Animals a aussi renouvelé son appel au Conseil canadien du commerce de détail, qui représente toutes les grandes chaînes d’épicerie au Canada, afin qu’il bannisse de la chaîne d’approvisionnement de ses membres les veaux confinés dans des caissons restrictifs, comme le font déjà grandes chaînes comme Costco, Metro, Loblaw et Sobeys. «Par le passé, le Conseil canadien du commerce de détail s’est déjà engagé à mettre fin au confinement extrême des truies dans des caisses de gestation. Mercy For Animals exhorte le Conseil canadien du commerce de détail à montrer la même considération aux veaux élevés pour la consommation», lit-on dans le communiqué.
16 décembre 2014 :
Des perquisitions ont eu lieu ce matin, à Québec, en lien avec un braquage à domicile survenu le 4 août dernier dans l’arrondissement de Saint-Romuald, à Lévis. Les enquêteurs du service de police de Lévis, aidés par le groupe d’intervention tactique de la police de Québec, ont investi plusieurs lieux en matinée. Cinq personnes ont été arrêtées et ont été rencontrées par les policiers en avant-midi. Les suspects appréhendés font face à une multitude d’accusations, dont complot, vol qualifié, introduction par effraction, agression armée, port d’arme, port de déguisement, possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic, possession d’armes prohibées et possession d’outils de cambriolage. Les perquisitions ont permis la saisie de stupéfiants, d’armes, de téléphones cellulaires et d’imitations d’armes.
Le 4 août, trois ou quatre suspects avaient pénétré dans une résidence de Saint-Romuald et avaient aspergé les occupants avec une substance irritante. Trois jours plus tard, deux suspects ont été arrêtés et accusés d’introduction par effraction, d’agression armée et de possession d’outils de cambriolage. Ils ont été reconnus coupables.
17 décembre 2014 :
Le président de la Société de transport de Montréal (STM) a congédié son directeur général, Carl Desrosiers, qui cumulait plus de 30 ans d’expérience au sein de l’organisme. À l’aube de la révision du plan stratégique 2020 de la société de transport qui se fera l’an prochain, le président Philippe Schnobb a décidé de s’entourer d’un directeur général qui s’enlignait davantage avec sa vision. Celui-ci a notamment souligné qu’il voulait axer l’avenir de la STM sur une amélioration du service à la clientèle et «l’expérience client», tandis que M. Desrosiers aurait davantage mis l’accent sur l’augmentation de l’achalandage dans le réseau.
«Les gens se plaignent que les autobus et les métros sont toujours pleins. Donc ce n’est pas nécessairement compatible avec une hausse d’achalandage», a souligné M. Schnobb. Le plan stratégique est la pierre angulaire sur laquelle une entreprise construit son avenir.
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Ainsi, tout développement futur doit être inscrit dans le plan, ce qui explique son importance. Selon M. Schnobb, la STM se trouve donc à moment clé pour voir l’avenir «avec un regard neuf». «Il faut pouvoir penser autrement, et nous avons estimé que ce serait préférable qu’on le fasse avec une nouvelle personne.
On souhaite amener du sang neuf dans l’entreprise», a continué le président. La STM honorera le contrat qu’elle avait avec son directeur général, qui empochera donc 326 000 $ (salaire annuel) en plus de ses journées de vacances accumulées et son régime de retraite. Entre temps, ce sera de directeur des Finances, Luc Tremblay, qui occupera le poste de façon intérimaire. Informé du départ de M. Desrosiers, l’élu responsable du transport chez Projet Montréal, Craig Sauvé, a tout de suite soulevé le spectre d’une décision politique.
17 décembre 2014 :
Deux hommes ont été blessés par balle tôt jeudi à Pointe-Claire, dans l’ouest de l’île de Montréal, lors d’une dispute qui a mal tourné. L’événement est survenu à l’angle du boulevard Saint-Jean et de la voie de desserte de l’autoroute 40, près du centre commercial Fairview-Pointe-Claire. La dispute serait survenue à l’extérieur d’un bar. Un des deux hommes, âgé de 21 ans, a été touché au bras et est hors de danger. L’autre victime, un homme de 25 ans, a été atteinte à l’abdomen, mais sa vie est hors de danger.
Les suspects ont pris la fuite avant l’arrivée des policiers. Les enquêteurs rencontraient les multiples témoins durant la nuit, a indiqué Anie Lemieux, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Les victimes seront aussi interrogées afin de connaître leur implication dans l’événement. Aucune arrestation n’avait encore été effectuée.
17 décembre 2014 :
Emprisonné durant 28 ans pour trois meurtres, Yves Plamondon, 65 ans, de Québec, a déposé une poursuite de 35 millions $ contre la Procureure générale du Québec, la Sûreté du Québec et René de la Sablonnière, autrefois procureur de la Couronne et maintenant juge à la Cour du Québec. En 1986, Yves Plamondon avait été condamné à la prison à perpétuité pour les meurtres de Claude Simard, Denis Ouellet et Armand Sanschagrin, l’année précédente.
Il a toujours clamé son innocence et, le 13 mars 2014, la Cour d’appel a ordonné qu’il subisse un nouveau procès parce que des déclarations contradictoires de deux témoins n’avaient pas été portées à la connaissance de la défense lors du premier procès. Or, coup de théâtre en mars dernier : Plamondon était acquitté d’un des meurtres et on annonçait un arrêt de procédures dans le cas des deux autres, parce que la Couronne n’était plus en mesure de soutenir un procès, faute de preuve.
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Des témoins et enquêteurs étaient décédés et des éléments de preuve avaient été détruits. Par l’entremise de son avocat, Me Daniel Rock, Yves Plamondon dit maintenant qu’il a été victime d’une erreur judiciaire qui l’a privé d’une partie de sa vie à cause «de la conduite, des actes, des gestes, des propos, des omissions, des stratagèmes, de la négligence et des comportements des défendeurs».
D’où une réclamation de 30 millions $ pour pertes, inconvénients et souffrance subis et réparation pour violations et atteinte à ses droits fondamentaux et une deuxième réclamation de 5 millions $ à titre de dommages exemplaires et punitifs.
18 décembre 2014 :
Le crime ne paiera définitivement pas pour les trois évadés de la prison d’Orsainville. On les a condamnés à des peines historiques de 16 à 22 années de pénitencier. Des plus les amendes vont jusqu’à 3,2 millions $. Ils ont dirigé un réseau structuré de trafic de stupéfiants en Abitibi. Le magistrat se visiblement range du côté de la Couronne. La Couronne réclamait en effet des périodes d’incarcération exemplaires oscillant entre 16 et 24 ans. En plus d’amendes compensatoires allant de 240 000 $ à 3,2 millions $.
Impassibles, la tête basse, Serge Pomerleau, Denis Lefebvre et Yves Denis ont écouté vendredi matin la narration des faits. Ainsi que la décision du juge Louis Dionne dans cette affaire. L’affaire marquée par une spectaculaire évasion héliportée, le 7 juin dernier. Une poignée de gens ont assisté à la procédure à Québec. Pourtant des dizaines de personnes se sont massées dans la petite salle du palais de justice de Val-D’Or, où les sept mois de procès ont été diffusés par vidéoconférence.
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La peine la plus lourde revient à Serge Pomerleau, 50 ans, sans antécédent judiciaire, véritable tête dirigeante de cette organisation. Il contrôlait l’approvisionnement du réseau en cocaïne. De plus il gérait les conflits et payait aux Hells Angels du chapitre de Sherbrooke une redevance de 5000 $. Cela pour chaque kilogramme de cocaïne écoulé afin d’exploiter en tranquillité son territoire de vente.
Son bras droit, Denis Lefebvre, 53 ans, écope de 20 ans d’incarcération et d’une amende de 1,33 million $. «Numéro deux» du groupe, ce «lieutenant» dirigeait le plus important des quatre sous-réseaux de distribution. Il écoulait des stupéfiants dans ses propres bars et gérait le trafic du cannabis, vendu en «quantités astronomiques». Le plus jeune de la bande, Yves Denis, 35 ans. L’homme était en charge de la «run de rue» dans le réseau de Lefebvre. Il repart avec une peine de 16 ans. «Acteur central» du réseau de trafic de stupéfiants. Il a élargi les activités de l’organisation sur les territoires de Rouyn et de Malartic.
Il faut déduire de ces peines imposées les quelque quatre années passées en détention préventive. Cela depuis l’arrestation du trio en octobre 2010. Que le juge a décidé de compter en temps simple, étant donné que les accusés n’ont pas été en mesure de prouver que leurs conditions de détention avaient été particulièrement difficiles.
18 décembre 2014 :
Mario Marcotte aurait braqué deux autres institutions financières jeudi. Cela porte à sept le nombre de vols qu’il a commis depuis qu’il s’évade de sa maison de transition il y a une semaine. Le modus operandi du suspect correspondrait en tout point à celui qu’utilise Marcotte, 48 ans. Selon le Service police de la Ville de Montréal (SPVM). D’abord, vers 15 h 30, les policiers ont reçu un appel concernant un vol qualifié dans une Banque Scotia de la rue Saint-Jacques. Dans l’arrondissement de Ville-Marie.
Le suspect aurait ensuite pris la fuite vers la station de métro Square Victoria. Deux heures plus tard, vers 17 h 30, un homme aurait commis un deuxième vol. Possiblement à mains armées, dans une autre institution bancaire du boulevard Saint-Laurent. Elle se situe près de la rue Prince-Arthur, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Chaque fois, les crimes ont été perpétrés dans des banques Scotia. La SPVM recherche activement Mario Marcotte. Il mesure 1,69 mètre (5 pi 5 po) et pèse 63 kg (139 lb). Il a les yeux bruns et les cheveux noirs qui grisonnent légèrement. Toute personne ayant des informations permettant de le retracer peut communiquer avec Info-Crime, au 514 393-1133.
19 décembre 2014 :
La sortie du maire de Louiseville, Yvon Deshaies, en faveur du retour de la peine de mort afin de réduire les dépenses de l’État a provoqué un inconfort au conseil municipal. Les représentants de la population n’ont aucune envie d’un scandale semblable à celui qui a marqué la municipalité d’Hérouxville en 2007, lors de l’adoption d’un code de vie. Le conseiller André Lamy craint que la polémique n’ait un impact négatif sur l’image de la ville.
«On a été frappé en pleine face. C’est gros. C’est au-delà de ce que j’aurais pu penser», a dit M. Lamy. Ce dernier croit que le maire Yvon Deshaies avait le droit de s’exprimer personnellement sur la question, mais qu’il n’aurait pas dû le faire dans l’enceinte de l’hôtel de ville. «Je ne sais pas pourquoi il a fait cette intervention-là. Ça n’a aucun rapport», indique-t-il, qualifiant au passage que la peine de mort était un châtiment rétrograde.
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Avant-hier, le maire Deshaies a lancé que dans un contexte d’austérité budgétaire, l’État aurait avantage à ramener la peine de mort afin de réduire les dépenses liées aux détenus. Selon lui, il faudrait les pendre plutôt que d’utiliser la chaise électrique pour ne pas gaspiller d’électricité. Le conseiller Lamy n’a pas encore abordé directement la question avec Yvon Deshaies, mais s’est dit étonné d’avoir appris par les médias que plusieurs étaient en accord avec sa position. «Je ne peux pas affirmer qu’on a les mêmes amis Facebook…», a-t-il dit.
Les six conseillers municipaux ne savaient aucunement que le maire Yvon Deshaies allait profiter de la tribune offerte par le dépôt du budget pour faire son plaidoyer en faveur du retour de la peine capitale.
20 décembre 2014 :
Avec un total de 7168 raccompagnements effectués au Québec dans la nuit de vendredi à samedi, Opération Nez rouge a connu une nuit des plus achalandées. «C’est notre plus grosse soirée depuis les deux dernières années, a expliqué David Latouche, directeur des communications et marketing à Opération Nez rouge. Avec 4730 bénévoles présents cette nuit, c’est aussi la plus grosse soirée entre 2013 et 2014.»
Traditionnellement, la fin de semaine avant Noël et plus particulièrement le vendredi soir précédant le réveillon sont des périodes très occupées pour le service. «C’est la période des célébrations de famille et des « partys » de bureau», a ajouté M. Latouche. Les clients ont dû attendre en moyenne une heure vendredi soir, avant de voir arriver une équipe d’Opération Nez rouge. Samedi soir, pour la prochaine nuit, il se pourrait bien que le temps d’attente soit équivalent. «Les clients peuvent toujours obtenir le temps d’attente réel via notre application mobile», rappelle David Latouche.
20 décembre 2014 :
Deux hommes ont battu un chauffeur de taxi à coups de barre de fer cette nuit. Cela se passe dans le secteur de Chicoutimi, à Saguenay. Vers 2 h 30, deux suspects ont appelé une compagnie de taxi afin d’obtenir un transport à partir du quartier de Rivière-du-Moulin. Peu de temps après, le chauffeur du véhicule qui a répondu à cet appel a subi de graves blessures à la tête.
On l’a transporté d’urgence à l’hôpital de Chicoutimi. Mais on ne craint pas pour sa vie. Selon les policiers de Saguenay, il pourrait s’agir d’une tentative de vol. Cela malgré que l’on n’ait rien dérobé par les deux assaillants. Un technicien en scènes de crime se trouvait sur place samedi matin. Il essayait de comprendre en fait les circonstances de cette violente agression.
21 décembre 2014 :
Un individu radicalisé aurait proféré des menaces à l’endroit de quelques postes de police. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) l’a arrêté. Le SPVM a avisé les postes concernés à la suite de cette arrestation. Hier, on a mis au courant tous les policiers. «La situation n’est pas rassurante», a mentionné le président de la Fraternité des policiers de Montréal, Yves Francœur, à l’émission Le Québec matin, à LCN.
Ce sentiment d’insécurité est à la hausse après l’assassinat de deux policiers, samedi après-midi, à New York. «Nos gens doivent être vigilants en tout temps. On voit ce qui se passe au Canada. Toronto a déjà sécurisé ses postes il y a quelques années et Ottawa est en train de le faire», a poursuivi M. Francœur, sans fournir plus de détails au sujet des menaces proférées par l’individu en question.
«Ça va nous prendre des mesures de sécurité renforcées partout sur le territoire. Quand il s’agit du crime organisé, on peut plus facilement travailler. Par contre, quand ce sont des individus isolés, c’est plus difficile», a encore précisé M. Francœur. «Les policiers ne peuvent pas faire ce travail seuls. La population doit nous aider, notamment sur les réseaux sociaux, ou en faisant le 911 en cas de menace possible».
21 décembre 2014 :
Un Canadien a été atteint par balle, au moment où il tentait d’entrer aux États-Unis par le pont Ambassador, à Detroit, rapportent plusieurs médias canadiens. Vers 3 h du matin, l’homme a immobilisé son véhicule avant d’arriver à la guérite d’inspection, puis il est sorti et a commencé à marcher vers les premières allées d’inspection en brandissant une arme de poing. Les agents ont demandé à l’homme de laisser tomber son arme et devant son refus, ils ont tiré en sa direction.
L’individu s’écroulé sur le sol. On l’a transporté dans un centre hospitalier où les médecins l’ont traité pour ses blessures. Il a pu quitter l’hôpital, mais demeure incarcéré. Selon CTV, l’homme a eu «des démêlés précédents» avec les forces de l’ordre. Toujours selon CTV, les policiers de Windsor disent aussi avoir eu affaire à ce suspect. Cela à peine quelques minutes plus tôt. Un citoyen a contacté les policiers vers 2 h 40. Il a signalé qu’un homme armé se trouvait dans un véhicule Ford Explorer noir dans le stationnement d’un restaurant McDonald’s. Une fois sur les lieux, le suspect a voulu se diriger vers l’intérieur du restaurant.
Les policiers ont ordonné à l’homme de lâcher son arme. Le suspect se serait alors retourné vers les agents en pointant son arme vers eux. Selon les policiers, il aurait alors dit. «Pourquoi vous ne m’avez pas encore tiré ?» Il est donc retourné dans son véhicule. Par la suite il a quitté en roulant par dessus un trottoir. Le Département de la sécurité intérieure des États-Unis ouvre une enquête. Elle se fait en collaboration avec les affaires internes des services frontaliers américains et la police de Detroit.
21 décembre 2014 :
Des inconnus ont volé un véhicule de Garda. On l’a retrouvé abandonné quelques minutes plus tard, dans l’arrondissement d’Anjou, à Montréal. Vers 22 h 20, deux employés de Garda se trouvaient à l’intérieur d’une institution financière. Elle se situe à l’intersection de la rue Jean-Talon et du boulevard des Galeries-d’Anjou.
À un moment, ils s’aperçoivent que le véhicule n’est plus devant le bâtiment. D’ailleurs on les coincé à l’intérieur de la banque. «On a retrouvé le véhicule de Garda tout près des lieux. Les policiers rencontrent plusieurs témoins pour tenter de savoir ce qui se produit. Des recherches sont actuellement en cours». Cela a expliqué Danny Richer, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Il était impossible de savoir, en fin de soirée, si quelqu’un a volé de l’argent. Si oui, le montant du vol. Aucun suspect n’a été arrêté.
Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le 22 décembre et le 28 décembre 2014.
Nos sources pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse