Ligne du temps : 2014

14 novembre – 21 novembre 2014

14 novembre – 21 novembre 2014

Nouvelles Québec : C’est arrivé au Québec entre le 14 novembre et le 21 novembre 2014

Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 8 novembre jusqu’au 14 novembre 2014

15 novembre 2014 : La police de Québec est à la recherche de deux individus suspectés d’avoir agressé à l’arme blanche un client d’un établissement licencié de l’arrondissement de Charlesbourg, à Québec. « Vers 0h50, il y a eu une altercation entre plusieurs individus au Dooly’s, sur la 1re avenue, a indiqué le lieutenant Sylvain Vallières, de la police de Québec. Les suspects seraient sortis du bar puis revenus avec une arme blanche. » La victime, blessée par au moins un coup de couteau au dos, portait de sévères blessures et a été transportée à l’hôpital. Sa vie n’était pas en danger. Les deux suspects qui ont pris la fuite à pied sont connus des policiers et du personnel de l’établissement. L’identité judiciaire et les enquêteurs de la police de Québec étaient sur les lieux afin de comprendre la cause de l’agression.

15 novembre 2014 : Deux personnes ont été légèrement blessées lorsqu’un petit avion a dû atterrir d’urgence, à Neuville, dans la région de la Capitale-Nationale. Peu de temps après avoir décollé de l’aérodrome de Neuville, vers midi, l’appareil monomoteur de type Piper a connu des problèmes de moteur. René Boisvert et Gilles Perreault, deux pilotes d’expérience, se trouvaient à bord de l’avion. Celui qui était aux commandes a tenté de faire demi-tour afin de revenir sur la piste, mais il a dû procéder à un atterrissage d’urgence dans un champ en bordure de l’autoroute 40, entre une bretelle d’entrée et une bretelle de sortie, a expliqué la Sûreté du Québec (SQ). Il a accroché quelques branches d’arbres au passage. Le directeur du service d’incendie de Neuville, Camil Côté, a été la première personne arrivée sur les lieux. «Un des passagers était couché sur l’aile et l’autre debout à côté de l’avion. Il faut avoir un peu de chance dans la vie et eux l’ont eu aujourd’hui», a-t-il dit en entrevue à TVA Nouvelles. «Les deux passagers ont subi des blessures mineures qui ne mettent pas leur vie en danger», a indiqué la porte-parole de la SQ, Audrey-Anne Bilodeau. Le Bureau de la sécurité des transports du Canada a été informé de l’incident. Une des bretelles d’accès à l’autoroute 40 a dû être fermée pendant environ une heure afin de dégager l’avion.

15 novembre 2014 : Pierre Karl Péladeau donnerait un nouveau souffle au Parti québécois s’il devenait chef de la formation indépendantiste, selon un sondage «Léger-Le Devoir» publié samedi. Selon ce sondage, le PQ dirigé par PKP récolterait 36 % des intentions de vote, le Parti libéral de Philippe Couillard 30 %, la Coalition avenir Québec de François Legault 19 % et Québec solidaire dirigé par Françoise David 11 %. Les intentions de vote en faveur du Parti québécois chutent à 23 % avec Bernard Drainville ou Alexandre Cloutier aux commandes et à seulement 20 % avec Jean-François Lisée. Toutefois, si un référendum sur la souveraineté avait lieu aujourd’hui, seulement 36 % des Québécois voteraient en faveur. Le principal intéressé s’est dit «honoré» de la confiance des Québécois et des militants péquistes à son endroit. « Ça alimente ma réflexion qui se poursuit et qui ne devrait pas s’éterniser », a assuré M. Péladeau alors qu’il était à Saint-Jérôme pour assister à une soirée organisée en l’honneur de l’ancien premier ministre, Bernard Landry. « Il y a des gens qui ont tiré des conclusions en disant que le PQ était menacé. Le ressort péquiste est très, très fort. La capacité d’attirer des candidats péquistes est très forte », a commenté l’ancien ministre péquiste de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne. L’ancien ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, a trouvé les résultats du sondage encourageants, mais il a rappelé que « la victoire d’un parti n’est pas associée à une personne, c’est un travail d’équipe ». Bernard Landry, qui a récemment dit à plusieurs médias qu’il appuierait la candidature de Pierre Karl Péladeau à la direction du PQ, a vu dans ce sondage le retour en force du Parti québécois. «Le ciel a été assez gris pour le PQ et l’indépendance mais en haut du gris, il y a toujours du bleu. Le bleu commence à redevenir visible», a résumé M. Landry.

16 novembre 2014 : Les drapeaux de tous les postes de la Sûreté du Québec (SQ) ont été mis en berne, pour honorer la mémoire des personnes qui ont perdu la vie sur le réseau routier du Québec. C’est la première fois que la police provinciale organise un événement de commémoration et de sensibilisation de ce genre. En plus de vouloir rappeler aux automobilistes d’être vigilants sur les routes, la SQ veut faire savoir à la population, que ces tragédies, souvent évitables, sont dévastatrices pour les proches des victimes et éprouvantes pour les policiers eux-mêmes. « Plusieurs fois cette année, nous nous sommes présentés à une porte pour annoncer le décès d’un enfant, d’un père ou d’un proche, c’est un tâche qui demande beaucoup de courage et d’empathie de la part de nos policiers», a expliqué Jimmy Potvin, responsable de la direction de la sécurité routière à la SQ. En 2013, 276 personnes sont mortes sur les routes du Québec. Et depuis le début de 2014, il y a eu 210 morts. Trop souvent, selon les policiers, les accidents mortels sont évitables et tous les utilisateurs du réseau ont une part de responsabilité dans la sécurité générale des routes. Bien qu’il y ait de moins en moins d’accidents mortels, trop nombreux sont liés à l’excès de vitesse, l’utilisation du téléphone cellulaire, l’alcool au volant et autres infractions. De plus, en 2013, 30 victimes ne portaient pas leur ceinture.

16 novembre 2014 : Le candidat à la direction du Parti québécois (PQ) Alexandre Cloutier veut de nouveau taxer les institutions financières pour financer l’éducation. Dans une entrevue exclusive accordée à TVA Nouvelles, le député du Lac-Saint-Jean affirme qu’on pourrait ainsi réinvestir près d’un demi-milliard de dollars par année dans le système d’éducation. Mise en place par Duplessis en 1947, la taxe sur le capital des entreprises a progressivement été réduite à partir de 2007 par le gouvernement libéral de Jean Charest, avant d’être abolie en 2011. «Les banques doivent faire leur juste part, au même titre que les contribuables québécois (…) Un demi-milliard de plus en éducation, c’est plus que nécessaire si on veut que l’éducation devienne une priorité nationale», a-t-il dit. «Il y a un 200 millions $ qui vont se libérer avec l’imposition d’une taxe temporaire sur les banques, a-t-il ajouté. Moi, je veux le maintien de cette taxe, et l’écart, on va aller le chercher avec une nouvelle taxe sur le capital.» Le plan d’Alexandre Cloutier en matière d’éducation se détaille en 12 points. Sur les 500 millions $ qu’il prévoit récupérer, 155 millions $ serviront à lutter contre le décrochage scolaire et à valoriser le rôle des enseignants. «On veut moins de décrochage, on veut des jeunes qui vont se promener sur tout le territoire québécois et qui vont avoir accès à la meilleure formation possible», a-t-il mentionné. L’ancien ministre délégué aux Affaires intergouvernementales souhaite également hausser l’aide financière pour les étudiants les plus démunis afin de faciliter leur accès aux études supérieures. Il veut aussi créer des bourses pour inciter les jeunes à aller étudier en région et investir davantage dans la recherche et l’innovation.

Pierres indifférentes

Pierres indifférentes. Photo – GrandQuebec.com.

17 novembre 2014 : Un homme poursuivi par les policiers de Longueuil et qui refusait de s’arrêter a emprunté un chemin le menant directement au poste de police du secteur de Saint-Hubert. La première intervention des policiers a eu lieu vers 4 h 25. Comme le conducteur avait commis quelques infractions au Code de la sécurité routière, les policiers lui ont fait signe de s’immobiliser. L’automobiliste ne s’est pas plié à leur demande et a continué à rouler. La poursuite a duré une quinzaine de minutes. Elle s’est déroulée à une vitesse normale, a mentionné Ghyslain Vallières, du Service de police de l’agglomération de Longueuil. Comme l’homme circulait sur des voies rapides où la circulation était légère, les policiers n’ont pas tenté de manœuvre d’interception. Le conducteur s’est lui-même rendu dans la cour du poste du SPAL, sur la rue Leckie. Il est sorti de son véhicule et était en crise, a indiqué M. Vallières. Les policiers n’ont pas eu besoin de poivre de Cayenne ou de pistolet à impulsion électrique pour le maîtriser. L’homme, dont on ignore l’âge, a été conduit à un centre hospitalier. Les policiers soupçonnent que l’homme avait consommé des stupéfiants. Il pourrait être accusé d’avoir engagé une poursuite. L’enquête permettra de déterminer si des accusations de conduite avec les facultés affaiblies pourraient être déposées.

17 novembre 2014 : Des cambrioleurs ont sorti le grand jeu ce soir pour tenter de voler le contenu d’un guichet automatique d’une caisse populaire du secteur de Pointe-aux-Trembles, à Montréal. Vers 22 h 40, les voleurs sont arrivés à la succursale située sur la rue Notre-Dame, près de l’intersection avec la 86e avenue, à l’extrême-est de l’île de Montréal. Ils sont entrés, ont attaché le guichet avec un câble et l’ont tiré jusqu’à l’extérieur à l’aide d’un véhicule. Ils n’ont toutefois pas réussi à s’emparer de l’argent contenu dans le guichet. Ils ont ensuite pris la fuite. Les enquêteurs de la division des crimes majeurs du SPVM ainsi que des techniciens de l’identité judiciaire étaient sur place dans la nuit afin d’expertiser la scène. Une quinzaine de minutes avant la tentative de vol, un véhicule a été incendié dans la cour d’un garage situé dans l’ouest du secteur de Pointe-aux-Trembles. Les enquêteurs du SPVM croient qu’il est possible que les deux événements soient reliés.

18 novembre 2014 : Le gouvernement Couillard annonce l’abolition de la moitié des commissions scolaires du Québec. Leur nombre devrait ainsi passer de 72 à 36. Selon le diffuseur public, la réorganisation présentée par le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, visera surtout les organismes francophones et la Commission scolaire de Montréal sera la plus touchée. À la suite du taux de participation de 4,85 % lors des élections scolaires du 2 novembre dernier, le ministre Bolduc avait annoncé que les commissions scolaires devaient être réformées en profondeur. «Le statu quo n’est plus possible», avait-il affirmé. Yves Bolduc avait promis des «changements significatifs» dans la structure du réseau et la gouvernance du système scolaire. Il avait aussi réitéré son intention de fusionner des commissions scolaires et de réduire la bureaucratie. En début de soirée, la Fédération des commissions scolaires du Québec a refusé de commenter ce scénario pour le moment.

18 novembre 2014 : Les Québécois ne tomberont pas dans le panneau de TransCanada, a affirmé le ministre de l’Environnement David Heurtel. «Les Québécois vont regarder les faits. Ils vont faire la part des choses et ne se laisseront pas persuader par des plans de communication», a lancé M. Heurtel à la sortie du caucus libéral mardi à Québec. Le ministre a réitéré que Québec a l’intention de tenir des audiences publiques sur le projet d’oléoduc de TransCanada et que son gouvernement et les officiels du BAPE ne se laisseront pas manipuler. Rappelons qu’un rapport secret de la plus grande firme de relation publique du monde, Edelman, conseille à l’entreprise de recruter des partisans en catimini pour faire passer son message. Edelman recommande un «recrutement payé ciblé» pour mettre la main sur des militants. Edelman propose à TransCanada de trouver des universitaires pour vendre le projet à sa place, par le biais de lettres ouvertes dans les journaux, par exemple. «Ils sont particulièrement crédibles aux yeux des Québécois», indique la compagnie, qui représente aussi l’American Petroleum Institute, contrôlé par les industriels américains du gaz et du pétrole.

18 novembre 2014 : Les quatre partis politiques représentés à l’Assemblée nationale ont enregistré des surplus budgétaires en 2013, et ce, malgré une diminution significative des contributions versées par les électeurs. La directrice générale des élections du Québec, Lucie Fiset, a rendu publics mardi les rapports financiers des 18 partis provinciaux qui étaient autorisés au Québec le 31 décembre 2013. Ces rapports révèlent que les formations politiques ont récolté des revenus de 15,4 millions $ et enregistré des dépenses de 13,4 millions $, pour un excédent budgétaire de près de 2 millions $. Les deux tiers (67,3 %) des revenus des partis sont venus de l’État en 2013, tandis que les contributions des électeurs ont compté pour 16,6 % de leurs recettes. Les dons des électeurs ont par ailleurs chuté de façon spectaculaire, passant de 10,2 millions $ en 2012 à 2,2 millions $ en 2013. Cette baisse de près de 80 % s’explique principalement par l’abaissement de la contribution maximale qu’un citoyen peut verser à un parti. Ce montant est passé de 1000 $ à 100 $. Le Parti québécois a recueilli 1,1 million $ en contributions en 2013, tandis que le Parti libéral du Québec a récolté 921 000 $. Québec solidaire a pour sa part amassé 274 000 $. La Coalition avenir Québec vient au quatrième rang avec une récolte de 163 000 $. Excédant des principaux partis politiques en 2013 Parti québécois : 745 517 $, Parti libéral du Québec: 325 571 $, Coalition avenir Québec : 581 115 $, Québec solidaire : 361 749 $. Source: Directeur général des élections du Québec.

19 novembre 2014 : Jean-François Roy, présumé meurtrier du chauffeur de taxi Hygin Veilleux, a comparu, ce matin, au palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce. Sa comparution avait pour objectif de fixer une date pour l’enquête sur remise en liberté de l’accusé. On s’est entendu sur le 10 décembre prochain, toujours devant la Chambre criminelle de la Cour du Québec. Jean-François Roy, 31 ans, est accusé du meurtre prémédité du chauffeur de taxi de 73 ans, ce qui implique que son dossier sera éventuellement référé à la Cour supérieure, l’instance devant laquelle se déroulent les procès pour meurtre. Le chauffeur de taxi aurait été assassiné le 7 novembre dernier, à Beauceville, et son corps a été retrouvé le lendemain, dans sa voiture, à Saint-Georges. Jean-François Roy a été arrêté le surlendemain, alors qu’il se rendait chez un revendeur de drogue. À sa première comparution, le 10 novembre, il avait manifesté à voix basse l’intention de plaider coupable à l’accusation de meurtre que pèse maintenant contre lui, ce qu’il ne pourra faire, le cas échéant, que lorsque le dossier sera rendu devant la Cour supérieure. Selon des proches et des connaissances, Jean-François Roy souffrirait de problèmes de santé mentale et de consommation de stupéfiants.

Novembre au Jamaïque

Novembre au Jamaïque. Photo de GrandQuebec.com.

19 novembre 2014 : Des perquisitions ont permis de démanteler un réseau de production et de trafic de stupéfiants, mercredi matin, dans les régions de Lanaudière et des Laurentides. Onze perquisitions ont été faites dans des résidences, des véhicules et un entrepôt par l’Escouade régionale mixte Laurentides-Lanaudière dans les municipalités de Saint-Jérôme, Mirabel, Saint-Lin-Laurentides, Mille-Îles et Gore. Selon les premières informations, au moins une plantation d’importance de marijuana était visée par l’opération. Neuf personnes, dont la tête dirigeante du réseau, un homme de 42 ans qui pourrait avoir des liens avec les Hell’s Angels, ont été arrêtées, a mentionné Gino Paré, porte-parole de la Sûreté du Québec.

19 novembre 2014 : Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a fait savoir, qu’il rencontrera la famille du petit garçon mort dans un accident afin de justifier sa décision de ne pas porter d’accusations criminelles contre le policier impliqué dans cette affaire. Le 13 février dernier, l’agent de la Sûreté du Québec, qui ne répondait pas à un appel d’urgence, circulait à plus de 120 km/h dans une zone de 50 km/h lorsqu’il est entré en collision avec le véhicule dans lequel se trouvait l’enfant. La victime avait succombé à ses blessures à l’hôpital, cinq jours après l’accident. «Le DPCP doit et va rencontrer la famille afin d’expliquer la situation qui l’a amené à ne pas porter d’accusations», a déclaré en chambre, mercredi, la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée. Interpellée par le porte-parole du Parti québécois (PQ) en matière de justice, Alexandre Cloutier, Mme Vallée a rappelé que le Directeur des poursuites criminelles et pénales jouissait d’une «indépendance totale». Elle a invité son collègue à ne pas «politiser des situations comme celle-ci». Par voie de communiqué, plus tard, en après-midi, le DPCP a confirmé qu’une telle rencontre avec la famille aura lieu «dans les jours à venir, afin de l’informer des motifs au soutien de sa décision de ne pas porter d’accusation». À la suite de cette rencontre, le DPCP rendra publics des éléments d’information «relatifs à sa décision, et ce, dans un souci de transparence», peut-on lire dans le communiqué.

20 novembre 2014 : La ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a confirmé que les tarifs pour services de garde seront majorés en fonction du revenu familial. Le tarif sera maintenu à 7,30 $ par jour par enfant pour les familles dont le revenu total avant impôts est moindre que 50 000 $ par année. Ce tarif sera majoré pour le revenu familial annuel supérieur à 50 000 $ jusqu’à un maximum de 20 $ par jour par enfant pour un revenu familial annuel de 150 000 $. Le Parti québécois, la Coalition avenir Québec et Québec solidaire ont signifié leur vive opposition à l’intention du gouvernement. Francine Charbonneau a mentionné qu’aucune contribution additionnelle ne sera demandée aux parents à compter du troisième enfant inscrit en service de garde simultanément. La ministre avait déjà indiqué son intention de mettre fin au tarif unique. «Le mur à mur c’est fini, l’équité est au rendez-vous», avait-elle déclaré, au sortir d’une réunion des députés libéraux où il avait été question des frais de garderie. La ministre de la Famille a toutefois soutenu qu’il fallait d’abord régler la question des tarifs avant d’aborder la création de nouvelles places.

20 novembre 2014 : Fin heureuse pour le couple de Saint-Sauveur, marié depuis 67 ans, qui craignait d’être séparé par la direction du CSSS, faute d’argent. Fleurette et Thomas Todasco pourront finalement demeurer ensemble à la résidence Desjardins. Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Saint-Jérôme, qui menaçait de déménager Fleurette Todasco, 90 ans, et de la séparer de son époux de 88 ans, est revenu sur sa décision, après que le fils du couple eut décidé de faire appel aux médias pour dénoncer la situation. L’homme de 88 ans, plus en forme que sa tendre moitié, doit débourser 2000 $ par mois pour être hébergé dans cette résidence privée. Mme Todasco paie, pour sa part, 450 $ par mois puisque le CSSS de St-Jérôme n’avait pas de place en CHSLD pour la recevoir il y a sept ans. L’établissement a alors décidé de verser 3400 $ par mois à la propriétaire de la résidence pour que son équipe prenne soin de la dame. Mais le CSSS a calculé que l’hébergement et les 3,52 heures de soins que reçoit Fleurette Tadasco chaque jour coûtent beaucoup plus cher, c’est-à-dire 5400 $ dollars par mois, et a demandé à la famille de payer la différence de 2000 $ par mois sinon elle serait séparée de son mari et envoyée dans un CHSLD où une place était maintenant disponible. «D’être obligé de prendre quelqu’un et de l’envoyer ailleurs pour finir ses jours, on l’a vécu l’année passée. C’est très difficile pour les gens et pour leur famille», a raconté la propriétaire de la résidence Desjardins, Colette Desjardins. Le CSSS offrait peu d’alternatives, selon le fils du couple, Paul Todasco, qui a contacté les médias. «Soit on les sépare, soit on essaie de les réunir un jour ou, la troisième solution, on ferme le dossier et vous vous arrangez avec vos problèmes», a-t-il relaté. Quand l’histoire s’est retrouvée dans les médias, la direction du CSSS s’est réunie et est revenue sur sa décision: l’établissement continuera d’assumer les coûts liés à l’hébergement de Fleurette Todasco.

20 novembre 2014 : Une femme de 87 ans a été brûlée au deuxième degré sur 50 % de son corps tôt ce matin après qu’un incendie se soit déclaré dans son appartement, à Laval. L’incendie s’est déclaré vers 1 h 30 dans l’appartement d’un complexe d’habitation de l’avenue du Havre-des-Îles, dans le secteur de Chomedey. Les flammes ont endommagé l’appartement de la victime, a indiqué le lieutenant Patrick Boucher, de la police de Laval. Le troisième étage a été évacué par mesure de prévention. L’octogénaire a été transportée à un centre hospitalier dans un état stable et était consciente, a mentionné Bob Lamle, chef aux opérations à Urgences-santé. Son état ne laissait pas craindre pour sa vie. Une autre femme, sensiblement du même âge, a été amenée à l’hôpital pour une faiblesse. Les causes de l’incendie ne sont pas connues, mais rien ne laisse penser à un feu d’origine criminelle. Des enquêteurs de la police de Laval se rendront sur les lieux afin d’identifier les causes.

20 novembre 2014 : Il faut abolir «l’archaïque» permis de taxi qui freinerait le développement technologique de l’industrie, avance une étude publiée par l’Institut économique de Montréal au sujet de l’arrivée de nouvelles applications comme Uber. Ce permis, qui se vend souvent pour plus de 200 000 $ à Montréal, est obligatoire si on veut pouvoir utiliser son véhicule comme taxi. On en dénombre 4440 sur le territoire de Montréal. Selon les auteurs du rapport, ces permis représentent le plus grand obstacle à l’implantation de nouvelles technologies de «covoiturage», tels qu’UberX, qui auraient de nombreux effets bénéfiques pour les chauffeurs et les clients. «Le système archaïque de permis a été adopté il y a longtemps, a souligné un des auteurs du rapport, Vincent Geloso. Les années 1970 sont terminées, mais la réglementation ne prend pas compte de possibles changements que les nouvelles technologies pouvaient amener.» Par exemple, le document souligne qu’un sondage dans 21 grandes villes américaines démontre que le prix d’un voyage Uber est moins cher que le même trajet en taxi. De plus, l’arrivée de telles applications à San Francisco a permis de réduire le temps d’attente pour une voiture de façon significative. En effet, 93 % des clients qui utilisent des outils de covoiturage embarquaient dans un véhicule en moins de 10 minutes, contre 35 % des clients qui appellent des répartiteurs de taxi. «Il y a de grands bénéfices associés à l’arrivée de ces nouveaux services, autant pour les chauffeurs que pour les clients, et l’expérience pourrait très bien se [répéter] à Montréal», a résumé M. Geloso. Compte tenu du prix fort élevé d’un permis de taxi, les auteurs du rapport soulignent que c’est compréhensible que les propriétaires de taxi craignent de perdre leur investissement si on abolissait le système en place. Ainsi, ils suggèrent à la Ville de mettre en place des procédures de rachat qui permettraient aux propriétaires de taxi de reprendre une partie de leur investissement et, dans certains cas, d’éviter de faire défaut sur leurs paiements. Le rapport souligne que l’absence de permis améliorerait le bien-être de nouveaux chauffeurs de taxi qui, en l’absence des prêts nécessaires pour l’acquisition d’une licence, seront en mesure de baisser leurs prix sans toucher leurs revenus. L’idée d’abolir les permis de taxi reçoit un très mauvais accueil chez certains représentants de l’industrie du taxi, qui y voient des similitudes à l’abolition d’une propriété privée. «Plusieurs chauffeurs ont travaillé toute leur vie pour acheter un permis et c’est leur seule pension. Si on leur enlève ça, ils n’auront plus rien pour leur retraite», a déploré Max-Louis Rosalbert, président du Regroupement des propriétaires et chauffeurs de taxi de Montréal. «C’est comme si la Ville abolissait le concept de propriété privée et venait prendre ta maison», a-t-il martelé.

21 novembre 2014 : La vitesse au volant a causé la mort de deux jeunes et gravement blessé trois autres, lorsque leur véhicule a violemment heurté un arbre, sur la rue Notre-Dame, à Montréal-Est. «Deux personnes ont succombé à leurs blessures et trois autres sont toujours dans un état critique, a confirmé Jean-Pierre Brabant, du Service de police de la Ville de Montréal. Des pinces de désincarcération ont été nécessaires pour extirper les cinq individus, âgés entre 18 et 20 ans.» La voiture du groupe, probablement des amis, a dérapé avant de frapper de plein fouet un arbre situé sur le terrain d’une résidence privée, au coin de la rue Notre-Dame est et de l’avenue Dubé. L’automobile a par la suite foncé dans le balcon de la maison avant de terminer sa course dans un boisé, à l’arrière. «Il a des traces évidentes de freinage», a indiqué le porte-parole, quelques heures après l’accident d’une rare violence. Les occupants de la maison, présents au moment du drame, n’ont pas été blessés. La circulation a été fermée sur la rue Notre-Dame est dans les deux directions entre les avenues Marien et Laurendeau.

21 novembre 2014 : Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a ouvert une enquête, après la découverte d’un homme sans vie dans un immeuble résidentiel à logements multiples dans l’arrondissement de Verdun, à Montréal. «Peu après 6 h, l’homme âgé entre 35 et 40 ans a été retrouvé inanimé dans l’entrée d’un bloc appartement de la rue Allen», a indiqué Raphael Bergeron, du SPVM. C’est un résident de l’endroit qui a trouvé le corps de l’homme ensanglanté dans le hall d’entrée du bâtiment, entre la porte principale et l’autre porte donnant accès aux logements. Le décès de l’homme a été constaté sur place par Urgences-santé. La victime avait des blessures à la tête, mais les policiers ne sont pas en mesure de dire comment l’homme a subi ses blessures. À première vue, elles ne semblent toutefois pas avoir été causées par une arme à feu ou un couteau. Une autopsie devra être pratiquée sur le corps de l’homme dans les prochains jours. Puisque la cause du décès est inconnue, le SPVM traite le dossier comme une mort suspecte. En journée, des enquêteurs de la section des crimes majeurs se sont présentés sur place.

Notre Dame

Rue Notre-Dame, place d’Armes, Montréal. Photo : GrandQuebec.com.

Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le 22 novembre et le 30 novembre 2014 : 22 novembre – 30 novembre 2014.

Nos sources pour les nouvelles de cette semaine :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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