1er octobre – 7 octobre 2014

C’est arrivé au Québec entre le 1er octobre et le 7 octobre 2014

Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 22 septembre jusqu’au 30 septembre 2014

1er octobre 2014 : Un incendie suspect a détruit une résidence de Terrebonne, dans Lanaudière, et en a endommagé une autre. Les flammes se sont attaquées à la résidence de la rue Patrick, près de la rue Cantin. La violence du brasier laisse croire aux pompiers qu’il est possible que l’incendie soit criminel. À leur arrivée, les pompiers ont constaté que les flammes s’étaient propagées à la maison située à la droite de celle-ci. Tôt ils s’affairaient à tenter de sauver la deuxième demeure et à éteindre les vestiges de la première. Des voisins ont raconté avoir entendu au moins une déflagration au début du premier incendie. Les pompiers n’étaient pas en mesure de confirmer ce qui aurait causé le bruit. Tôt ce matin, il était impossible de savoir si des résidents se trouvaient à l’intérieur de la maison lorsque le brasier a débuté. Les pompiers vont fouiller les décombres avec soin afin de déterminer si la maison était vide, a indiqué Éric Harnois, chef de division au service de sécurité incendie de Terrebonne. Une trentaine de pompiers, dont certains de Repentigny, participent à l’intervention.

1er octobre 2014 : Un violent incendie a complètement détruit l’entrepôt d’un magasin de grande surface, à Sorel-Tracy, en Montérégie. Les flammes se sont déclarées vers 15 h, à l’extérieur du RONA Bibeau, situé sur le boulevard Saint-Louis. Le feu s’est vite propagé à l’entrepôt, à l’intérieur duquel se trouvait notamment une importante quantité de matériaux de construction. Très rapidement, les pompiers de la municipalité ont sonné une alerte générale, en plus de demander des renforts de leurs confrères du Service de sécurité incendie de Contrecœur et de celui de Pierreville. Au plus fort de l’intervention, ils étaient environ une trentaine de sapeurs à combattre l’intense brasier, dont la cause faisait toujours l’objet d’une enquête en soirée. «La chaleur et l’intensité du brasier étaient telles qu’on a adopté une stratégie défensive dès notre arrivée sur les lieux», a indiqué Bruno Isabelle, chef de division prévention et mesures d’urgence au Service de sécurité incendie de Sorel-Tracy.

1er octobre 2014 : Le gouvernement du Québec met un frein aux voyages des fonctionnaires et mandarins de l’État à l’étranger. « Les déplacements hors Québec qui n’ont aucune incidence sur les relations intergouvernementales canadiennes ou internationales du Québec ou aucun impact sur son image à l’extérieur du Canada ne sont pas autorisés », peut-on lire dans une directive adoptée par le Conseil des ministres du cabinet Couillard. Les fonctionnaires devront ralentir leur participation aux expositions, kiosques, congrès, conférences ou colloques en tous genres. Les «échanges à caractère technologique, informatique, culturel, scientifique ou commercial» seront également interdits, à moins qu’ils ne soient jugés essentiels par le sous-ministre ou le dirigeant d’organisme. Deux fois par an, les hauts fonctionnaires devront fournir la liste des déplacements à l’étranger effectués par les employés de l’État, les motifs justifiants le voyage et les coûts encourus. Cette directive s’applique à tous les ministères et organismes, de même qu’aux différentes entités visées par la Loi sur l’administration publique. Elle s’ajoute à celle qui met fin à la prolifération des plantes vertes et des fleurs dans les ministères et organismes que le gouvernement Couillard a adoptée, comme le révélait Le Journal de Québec. Fini les contrats d’achat, de location ou même d’entretien des plantes dans l’appareil de l’État.

2 octobre 2014 : Une femme de 72 ans a perdu la vie dans l’incendie d’une résidence de Beauharnois, en Montérégie. Le décès a été confirmé par la police de Châteauguay jeudi matin. L’incendie s’est déclaré vers minuit dans un quadruplex de la rue des Écossais, à l’intersection de la rue de la Laiterie. Les pompiers ont trouvé la victime inconsciente dans son appartement. Elle a été transportée vers un centre hospitalier de Châteauguay, où son décès a été constaté. Le mari de la femme, âgé de 75 ans, a réussi à sortir du logement. Il a été envoyé à l’hôpital pour traiter un choc nerveux. Six personnes ont été évacuées de l’immeuble, ainsi que les occupants d’une maison adjacente. La Croix-Rouge leur a apporté du soutien. Selon les policiers, les dommages sont considérables, au point où les locataires ne seront pas en mesure de réintégrer leurs logements. Des pompiers des services de sécurité incendie de la région ont été appelés sur les lieux en renfort. Au total, une trentaine de pompiers sont intervenus sur la rue des Écossais. Les enquêteurs du service de police de Châteauguay étaient sur place jeudi matin afin d’établir les causes de l’incendie.

2 octobre 2014 : Des résidents de l’est de l’île de Montréal pourront bientôt voyager vers deux gares du nouveau train de l’Est en taxi collectif et ce, au même coût qu’un transport en autobus. La Société de transport de Montréal (STM) a lancé un appel d’offres lundi dernier, afin d’identifier un fournisseur qui pourra offrir des services de taxi vers des gares du train Mascouche « à une clientèle n’ayant pas un accès direct au réseau régulier d’autobus de la STM ». Ces véhicules desserviront des arrêts précis dans deux secteurs. Le premier offrira une ligne qui relie les résidents du faubourg Pointe-aux-Prairies à la gare Rivière-des-Prairies en heure de pointe du matin et de l’après-midi. Le deuxième secteur comportera deux lignes de taxi qui mèneront à la gare de train Anjou. La première ligne comportera 10 arrêts dans Rivière-des-Prairies, tandis que la deuxième fera 11 arrêts autour du parc industriel Anjou. Lorsqu’il sera mis en place, le service devrait ressembler aux lignes de transport collectif par taxi déjà offertes à l’extrémité ouest de l’île. Les utilisateurs devront réserver leur place au moins 40 minutes à l’avance, en spécifiant l’arrêt où ils désirent monter. Plusieurs clients différents pourront embarquer dans un même taxi. Un voyage par taxi collectif coûte le même prix qu’un parcours en autobus. Selon le document d’appel d’offres consulté par le journal 24 Heures, la STM estime qu’elle devra offrir près de 2000 voyages sur l’ensemble des trois lignes au cours des cinq premiers mois de service. C’est la ligne Rivière-des-Prairies-gare Anjou qui devrait être la plus achalandée, alors que la société de transport estime qu’elle devra offrir 910 courses en cinq mois. Les lignes Faubourg Pointe-aux-Prairies et Parc industriel Anjou devront être utilisées environ 546 fois et 455 fois, respectivement. La STM a indiqué toutefois que ces chiffres sont des estimations et seront ajustés en fonction de la demande sur chaque parcours.

3 octobre 2014 : Un homme de 70 ans a péri dans une violente collision entre sa voiture et un tracteur, à Mirabel, dans les Basses-Laurentides. Le septuagénaire circulait sur le rang Saint-Étienne lorsqu’il a embouti l’arrière d’un véhicule agricole, a rapporté Pierre Morel, du Service de police de la Ville de Mirabel. Les services d’urgence demandés sur place ont tenté des manœuvres de réanimation sur la victime, mais en vain. Le décès de l’homme a été constaté sur place. Une enquête a été ouverte par la police de Mirabel pour comprendre dans quelles circonstances la collision s’est produite.

3 octobre 2014 : L’homme arrêté en lien avec une tentative de meurtre sur la rue Saint-Timothée, au centre-ville de Montréal, a été relâché quelques heures plus tard et c’est finalement un autre homme qui a été appréhendé. Vers 13 h hier (jeudi, 2 octobre), un homme de 72 ans a été poignardé à plusieurs reprises et aurait eu la gorge tranchée à la suite d’une bagarre qui a dégénéré entre deux individus, dans un immeuble résidentiel situé près du boulevard de Maisonneuve. Sur place, les policiers ont arrêté un suspect de 57 ans. Interrogé par les enquêteurs, il a finalement été relâché et est plutôt considéré comme « un témoin », a indiqué Jean-Pierre Brabant, porte-parole de la police de Montréal. Cet après-midi, un homme de 43 ans a été interpellé par les policiers dans le même secteur où l’agression s’est produite. Il devait être rencontré par les enquêteurs en journée pour connaître son implication dans cette affaire. Quant à la victime, elle se trouvait toujours entre la vie et la mort, vendredi après-midi. L’enquête se poursuit pour tenter de savoir ce qui a causé le conflit entre le suspect et la victime.

3 octobre 2014 : On apprend que c’est Yves Denis, le plus jeune des trois fugitifs, qui a eu l’idée de l’évasion spectaculaire de la prison d’Orsainville, avec la complicité d’un «ami» du Venezuela qui aurait tout orchestré, à partir de l’étranger. C’est du moins ce qu’il a raconté sous serment lors du procès Écrevisse, lorsqu’interrogé par la Couronne dans le cadre d’une requête présentée par la défense, alors frappée d’une ordonnance de non-publication. L’idée aurait germé «dans la grande cour à la prison de Québec», a expliqué Yves Denis, âgé de 35 ans, qui avait l’intention première de prendre la poudre d’escampette en solo. «J’ai gardé ça un p’tit peu pour moi. Au début, je voulais partir tout seul.» «J’ai contacté mon chum Celo [un «ami de vacances»] au Venezuela et je lui ai demandé de venir me chercher. Il m’a dit: pas de problème, je m’occupe de tout. C’est un pilote d’hélicoptère d’armée. C’est lui qui s’est occupé de tout. Je n’ai rien payé pantoute. Ça ne m’a rien coûté.» Yves Denis le contactait au téléphone sur une base régulière à partir de la prison, avec une carte qui lui permettait de faire des appels outre-mer. Au bout de quelques semaines, il en aurait parlé à Denis Lefebvre. Ce dernier n’aurait informé Serge Pomerleau de ce plan que quelques minutes avant que l’hélicoptère ne se pose. Comme prévu, le pilote d’hélicoptère s’est approché, le 7 juin dernier. Yves Denis aurait enlevé son chandail et lui aurait fait des signes. «Pomerleau et Lefebvre étaient assis sur le banc [dans la cour]. D’après moi, ils croyaient pas à ça! Moi, j’ai ouvert la porte. Je lui ai poussé dans le dos [à Pomerleau]. J’voulais qu’il embarque vite.» Le pilote «parlait juste espagnol» mais il ne s’agissait pas de son ami, a-t-il affirmé.

4 octobre 2014 : Un important incendie a ravagé un bâtiment commercial, dans le parc industriel de Repentigny, dans Lanaudière. « Tous les pompiers de Repentigny ont été mobilisés et on a demandé du renfort de Terrebonne, ce qui totalise une cinquantaine d’hommes », a indiqué Bruno Marier, de la police de Repentigny, selon qui, le bâtiment serait une perte totale. La police a confirmé qu’une enquête sera ouverte puisque deux foyers d’incendie avaient été détectés sur les lieux. Personne ne se trouvait dans le vaste bâtiment situé au coin des rues L’Écuyer et Leclerc et qui abrite un garagiste remorqueur, une compagnie de déneigement, une ébénisterie et une vitrerie. Les pompiers ont mis près de 8 heures avant de sécuriser totalement la scène afin que les policiers puissent débuter leur enquête. « Nous allons rencontrer les témoins et les commerçants pour élaborer des hypothèses, a expliqué M. Marier à l’antenne de LCN. Un incendie de cette ampleur et de cette violence est assez rare chez nous. » Selon les autorités, aucun des commerçants n’est connu du service de police.

4 octobre 2014 : La police de Laval enquête sur un incendie suspect survenu la veille au soir dans un commerce de produits électroniques, dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul, à Laval, sur la Rive-Nord de Montréal. « À 22h54, des résidents ont contacté le 911 car ils avaient entendu une explosion et vu des flammes provenant du bâtiment, a indiqué le Patrick Ferland, chef aux opérations des pompiers de Laval. Deux voisins ont été évacués de manière préventive le temps de l’intervention et les occupants du logement [situé au-dessus du commerce] n’étaient pas présents. » L’incendie qui s’est déclaré sur le boulevard Lévesque Est au coin de l’avenue Desnoyers a été maîtrisé vers 0h30, dimanche matin et a nécessité l’intervention de 24 pompiers. Les dommages n’avaient pas encore été évalués mais, d’après les pompiers, le mur arrière a été partiellement soufflé par l’explosion. «Des témoins ont aperçu un suspect se sauver des lieux donc l’enquête a été confiée à la police», a conclu le chef aux opérations.

5 octobre 2014 : Une femme de 53 ans a été retrouvée sans vie dans un appartement de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, à Montréal. « Les policiers ont reçu un appel vers 8 h et se sont rendus dans un logement de la rue Jeanne-Mance près de la rue Prince-Arthur», a indiqué Danny Richer, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Le décès de la femme a été constaté sur place. Un homme de 52 ans se trouvait sur les lieux. Considéré comme témoin, il a été interrogé par les enquêteurs, en cours de journée. «Les circonstances qui entourent le décès sont nébuleuses. C’est la raison pour laquelle une autopsie sera pratiquée», a précisé M. Richer. Il a ajouté que le corps de la femme ne portait aucune marque de violence apparente. « À la suite de la rencontre avec le témoin et de l’analyse de la scène, aucun indice ne permet de croire qu’un crime a été commis », a indiqué Manuel Couture, également du SPVM, en fin d’après-midi. Les résultats d’autopsie aideront à mieux comprendre ce qui s’est produit. Les policiers ont confirmé que l’homme et la femme se connaissaient, sans préciser la nature de la relation. Selon plusieurs voisins, ils formaient un couple et habitaient ensemble depuis environ deux ans, mais la relation était particulièrement houleuse. « Ils se chicanaient souvent. La femme, quand elle buvait, elle devenait très agressive, a dit une voisine qui a préféré taire son nom. Lui, c’était un bon gars, très manuel, qui nous aidait à faire des petits travaux pour la coopérative d’habitation. » « La violence et la chicane, c’était devenu une façon de vivre pour eux », a ajouté une autre voisine.

6 octobre 2014 : Un violent incendie a lourdement endommagé un immeuble résidentiel de Montréal-Est. Les flammes se sont déclarées dans le sous-sol du bâtiment de la rue Dorchester, près de l’intersection avec l’avenue Broadway. C’est un locataire qui a senti l’odeur de la fumée et vu les flammes qui a contacté les services d’urgence et commencé l’évacuation des résidents des neuf appartements. À leur arrivée, les pompiers ont aperçu les flammes sortant de la porte arrière du sous-sol. Ils ont immédiatement appelé des renforts, constatant la violence du brasier et le risque de propagation à la structure du bâtiment, a expliqué Pierre Arsenault, chef aux opérations au service de sécurité incendie de Montréal. Près de 70 pompiers ont été appelés sur les lieux. Le sous-sol, les deux étages supérieurs et la toiture ont été endommagés par les flammes. Les dix résidents ne pourront réintégrer leurs logements. En matinée du 7 octobre, certains éléments laissaient croire aux pompiers que l’origine de l’incendie pourrait être suspecte. Toutefois, les circonstances étaient toujours sous enquête par le service de sécurité incendie.

6 octobre 2014 : Le chef des Rock Machine canadiens, Jean-François Émard, qui a été arrêté dimanche soir à Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie, a plaidé non coupable à quatre chefs d’accusations. Émard et sa coaccusée, Danielle Earle, ont brièvement comparu du poste de police par vidéoconférence. «C’est une mesure pour faciliter la comparution en delà des 24 heures permises», a expliqué l’avocat de la défense Me Jacques Vincent. Au moment où il tenait ces propos, l’avocat n’avait toujours pas rencontré son client: «Je vais le rencontrer de ce pas et, au cours de la journée (lundi), il prendra le chemin de la prison de Bordeaux d’où il sera amené demain (mardi) matin», a-t-il dit. Jean-François Émard a plaidé non coupable à des accusations de possession de méthamphétamine et cannabis en vue d’en faire le trafic, de possession d’armes dans un dessein dangereux et de produit criminellement obtenu. Le procureur aux poursuites criminelles et pénales Me Patrick Cardinal n’a pas voulu expliquer pourquoi il s’est opposé à sa remise en liberté. Au moment de son arrestation, la présumée tête dirigeante de la section canadienne des Rock Machine était en compagnie de sa petite amie, Danielle Earle, qui faisait déjà l’objet d’un mandat pour bris de condition. Il semble que la voiture de cette dernière n’était pas en règle, ce qui aurait motivé l’intervention initiale des policiers. Au mois de septembre dernier, Émard a accordé des entrevues à quelques médias québécois, dont une à l’équipe de l’émission «J.E.», annonçant le retour des Rock Machine sur l’échiquier. Il s’est alors présenté comme le vice-président «world» des Rock Machine. Il résiderait à Hawkesbury, en Ontario. Lors de l’entrevue, il a indiqué être en train d’ouvrir des chapitres un peu partout au Québec, dont à Montréal. Le retour du groupe pourrait bouleverser l’équilibre du monde des motards criminalisés, stable depuis une dizaine d’années. «On n’est pas dans les jambes de personne», a toutefois dit Jean-François Émard. Sa participation à «J.E.» est loin d’avoir fait l’unanimité. Des membres des Rock Machine ont signifié à TVA Nouvelles qu’Émard a attiré l’attention inutilement. Ils suivront tout de même, mardi, l’enquête sur remise en liberté de leur chef. Ils se disent prêts à payer une éventuelle caution.

7 octobre 2014 : Deux enfants ont été blessés, dont un très gravement, lors d’un accident de la route survenu à Dollard-des-Ormeaux, dans l’Ouest de l’île de Montréal. Le drame s’est produit vers 18 h, tout près de l’intersection du boulevard de Salaberry et du chemin Davignon. Selon des témoins rencontrés sur place, le véhicule utilitaire sport (VUS) conduit par la mère de famille de 33 ans s’est soudainement emballé pour une raison encore inexpliquée. « Je l’ai vu approcher, puis il est passé de 0 à environ 90 km/h dans le temps de le dire, a raconté une voisine, convaincue qu’un problème mécanique est à l’origine de l’accident. La madame n’avait aucune raison d’accélérer si rapidement: elle habite juste en face… » Le VUS a successivement traversé le terre-plein et une piste cyclable à vive allure pour ensuite aller heurter violemment un muret de briques installé sur le terrain d’une résidence. Des résidents du secteur, témoins de la scène, sont rapidement allés porter secours aux trois occupants du VUS, dont un garçon de 5 ans et sa petite sœur de 8 ans. « Le petit gars était vraiment, vraiment mal en point, a dit un témoin. Il saignait beaucoup, tout comme la petite fille, c’était horrible à voir. Je suis encore sous le choc. » Selon une voisine qui affirme connaître les victimes, la mère revenait d’aller récupérer son véhicule au garage lorsque le drame s’est produit. D’ailleurs, les enquêteurs en scène de collision de la police de Montréal dépêchés sur les lieux étudient l’hypothèse voulant qu’un bris mécanique soit à l’origine de la perte de contrôle de la conductrice.

7 octobre 2014 : Yvan Branconnier a été reconnu coupable du meurtre prémédité de son voisin Jean-Guy Frigon et non coupable de tentative de meurtre à l’endroit de Nicolas Bonamassa au palais de justice de Trois-Rivières, mardi après-midi. Yvan Branconnier est accusé du meurtre de Jean-Guy Frigon, à Saint-Édouard-de-Maskinongé, le 29 novembre 2009. Ce jour-là, M. Frigon et son gendre, Nicolas Bonamassa, étaient allés travailler sur la terre à bois familiale. C’est là qu’une personne portant une cagoule aurait tiré dans le dos de la victime. Le gendre avait déclaré devant la cour qu’il avait entendu un «bang» avant de trouver son beau-père étendu sur le sol, saignant abondamment. Il avait ensuite vu quelqu’un portant une arme dont le canon était encore fumant, debout devant lui. L’appel au 911 fait par la fille de M. Frigon, Geneviève, a été diffusé durant le procès. On l’y entendait, complètement paniquée, appelant à l’aide. Plusieurs fois durant la communication, Geneviève Frigon a demandé aux policiers d’aller vérifier chez Solange Alarie, la voisine, aujourd’hui décédée. La femme s’est suicidée tout juste avant qu’on procède à son arrestation. Les Frigon étaient en conflit avec Solange Alarie depuis plusieurs années pour une question de bornage. Ils avaient obtenu gain de cause en cour peu de temps avant le crime, et la femme devait leur verser un montant de 50 000 $. Celle-ci avait réussi à entraîner Yvan Branconnier dans un projet d’assassinat. Il avait fourni un fusil de calibre 20 à Solange Alarie et l’avait accompagnée le jour du meurtre, armé d’une carabine.

7 octobre 2014 : Les compressions du gouvernement Harper dans la fonction publique fédérale ont eu des «répercussions négatives sur la dualité linguistique», a constaté le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser. Dans son tout dernier rapport rendu public mardi, le commissaire a fait notamment référence à 23 plaintes déposées à son bureau, liées à certaines décisions prises par des institutions fédérales en vue de réduire le déficit. Le commissaire a souligné que les institutions continuent de prendre des décisions «sans tenir compte de leurs répercussions» sur les communautés de langues officielles ou sur la prestation de services dans les deux langues officielles. Pour illustrer le manque de planification lié aux coupes, M. Fraser a cité en exemple la décision de Pêches et Océans de fermer le Centre de recherche et de sauvetage maritime de Québec, le seul centre francophone au pays, et de transférer ses activités à Trenton et à Halifax. Le gouvernement Harper a d’ailleurs dû revenir sur cette décision. Parmi les plaintes, 44 portent également sur les exigences linguistiques dans la fonction publique où des «désignations à la baisse» de postes bilingues ont été rapportées. Le commissaire mentionne Environnement Canada, où en 2012, une offre d’emploi pour un poste de gestion en Nouvelle-Écosse, appelé à intervenir dans la région de l’Atlantique et au Québec, présentait une exigence «erronée» de bilinguisme. Dans son rapport, le commissaire a fait aussi état d’une hausse considérable du nombre de plaintes en matière de bilinguisme en 2013-2014. Il rapporte 476 plaintes, soit une hausse de 15 % par rapport à l’année précédente. La compagnie Air Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada ont chacune reçu 51 plaintes, trônant ainsi au haut du palmarès des institutions fédérales ayant fait le plus de mécontents. Palmarès des institutions fédérales ayant fait l’objet du plus grand nombre de plaintes en 2013-2014 Air Canada : 51, Agence des services frontaliers du Canada: 51, Défense nationale: 31, Postes Canada: 30, Agence du revenu du Canada: 20.

Petit Champlain
La croix dans le quartier Petit-Champlain à Québec. Photo : © GrandQuebec.com.

Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le  8 octobre et le 14 octobre 2014 :  7 octobre – 14 octobre 2014.

Nos sources pour ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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