C’est arrivé au Québec entre le 1er mai et le 7 mai 2014
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 15 avril jusqu’au 21 avril 2014
1er mai 2014 : Il y a 35 ans, deux enfants de quatre et six ans, Michel et Julie, étaient enlevés à Trois-Rivières et jetés vivants dans le fleuve par un psychopathe de 15 ans. Leur mère, Sylvie Comeau, ne s’en est jamais remise et réclame l’aide du gouvernement, ce qu’elle n’a jamais eu. L’IVAC (Indemnisation des victimes d’actes criminels) a versé à madame Comeau 4300 $ pour la mort de ses enfants, mais ne lui a jamais offert d’aide supplémentaire. «On est blessés pour le restant de nos jours, ça ne reviendra jamais», a exprimé la femme qui est aujourd’hui suivie par un psychiatre. Me Marc Bellemare réclame que l’IVAC l’indemnise comme ç’a été le cas pour Patrick Desautels, dont les trois enfants ont été assassinés par leur mère à Drummondville, en décembre 2012. Me Bellemare demande compensation pour les 35 dernières années. «Les fonctionnaires du gouvernement et de l’IVAC sont au service des victimes», a clamé Marc Bellemare. Les deux jeunes avaient été enlevés en plein jour alors qu’ils jouaient dans la cour arrière de la résidence familiale. Le corps de Julie avait été repêché des eaux du fleuve Saint-Laurent, 73 jours plus tard, mais celui du petit Michel n’a jamais été retrouvé. Ce n’est qu’en 1993 que le meurtrier, Gino Dupont, a été accusé après s’être confié à une psychologue alors qu’il purgeait déjà une peine de prison pour un autre crime. Il purge une peine à perpétuité depuis 1995. Bien qu’il était éligible à une libération conditionnelle en 2002, il ne l’a jamais demandée. «C’est un monstre ce gars-là, ils n’ont pas le droit de le laisser en liberté», a conclu la femme meurtrie.
1er mai 2014 : La GRC a confirmé avoir découvert 1186 cas de filles ou de femmes autochtones assassinées ou disparues au Canada au cours des 30 dernières années, ce qui constitue la plus grande estimation à ce jour. Citant une source anonyme, le Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN) avait tout d’abord rapporté que le nombre était de 1000. Le commissaire de la GRC, Bob Paulson, a décidé par la suite de révéler le véritable chiffre. Sur les 1186 victimes, 1126 ont été assassinées et 160 sont portées disparues. La GRC a travaillé avec plus de 200 services de police au pays pour compiler les chiffres. La même source avait aussi fait savoir au réseau de télévision que le gouvernement fédéral avait reporté la diffusion du rapport. Le commissaire Paulson a promis que le rapport serait rendu public d’ici un mois. La GRC n’a pas voulu confirmer ou infirmer les chiffres avancés par APTN. «La GRC est en train de compléter un examen opérationnel national pour obtenir le compte le plus précis à ce jour des femmes autochtones tuées ou disparues au Canada, a déclaré à l’Agence QMI le porte-parole Greg Cox. Le rapport n’est pas achevé et il serait prématuré de faire d’autres commentaires à ce moment-ci.» En utilisant des sources d’information secondaires, comme les reportages des médias et les jugements des tribunaux, l’Association des femmes autochtones du Canada a estimé les meurtres et disparitions à 580, la plupart survenus entre 1990 et 2010, avec quelques cas dans les années 1970. Une chercheuse de l’Université d’Ottawa avait estimé en janvier le nombre de meurtres et disparitions à 824.
1er mai 2014 : Près de 140 personnes ont été arrêtées, pour avoir participé à la très brève manifestation organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) en cette journée internationale des travailleurs. Manifestation qui a d’ailleurs été déclarée illégale avant même de débuter. Le groupe réuni au parc des Faubourgs s’est mis en marche sur la rue Ontario à 18 h. Immédiatement, les policiers ont fait savoir une première fois que la manifestation était illégale, faute d’itinéraire. Quelques minutes après le début de la marche, une cinquantaine de manifestants ont été encerclés à l’intersection Papineau et Ontario. Un peu plus tard, une trentaine de manifestants ont aussi été neutralisés à l’intersection des rues Plessis et Sainte-Catherine, tout comme une dizaine de personnes à l’extérieur de la station de métro Place-des-Arts. Au total, 132 personnes ont été interpellées en vertu du règlement P-6 ont reçu un constat d’infraction de 637 $. Cinq personnes ont aussi été arrêtées pour voies de fait et pour méfait. Un manifestant a même tenté de s’en prendre à un policier avec un bâton. En plus de la manifestation de la CLAC, une autre marche baptisée «Contre les politiques d’austérité, contre-attaquons!» a débuté sur le coup de 18 h 30, devant le bureau du premier ministre, à l’angle de l’avenue McGill College et de la rue Sherbrooke. Les organisateurs de cette manifestation ont remis un itinéraire aux policiers et la marche s’est déroulée sans problème. Elle a pris fin vers 19 h 30 au Square Victoria, où les organisateurs ont tenu quelques discours. Pendant ce temps, un groupuscule qui s’était faufilé à l’intérieur de la deuxième marche s’est détaché du groupe principal dans le secteur du Palais des congrès. Alors qu’ils se faisaient encercler par les forces de l’ordre, quelques-uns ont faussé compagnie aux policiers en pénétrant dans le Palais des congrès. Ils ont toutefois été rapidement repérés par la sécurité et expulsés. Trois manifestants ont été blessés légèrement au cours de l’intervention des policiers dans ce secteur. Au cours des dernières années, cette manifestation anticapitaliste a souvent donné lieu à des affrontements entre les policiers et les manifestants. L’année dernière, pas moins de 447 personnes avaient été arrêtées lors de l’événement. Les deux rassemblements étaient organisés en marge de la Fête internationale des travailleurs et des travailleuses.
1er mai 2014 : Aéroports de Montréal (ADM) a confirmé son intention de démolir l’ancienne aérogare de Mirabel, alléguant que le bâtiment érigé au début des années 70, et vacant depuis 10 ans, est désuet et ne peut absolument pas être réutilisé. Pour bien des observateurs, dont le maire de Mirabel, il ne s’agit pourtant pas d’une grande surprise puisqu’ADM avait déjà évoqué cette hypothèse en début d’année. C’est à l’occasion de son assemblée annuelle que la compagnie aéroportuaire a annoncé qu’elle lancera un appel d’offres pour le démantèlement de l’aérogare, qui occupe 15 des 6000 acres de la zone opérationnelle de l’aéroport, ainsi que la mise en valeur des terrains qui subsisteront. Depuis sa fermeture en 2004, à la suite du transfert des vols de passagers à l’aéroport Trudeau, ADM y a investi 30 millions $ pour assurer son entretien minimal et un autre 15 millions $ aurait dû y être injecté à court terme. «C’est assez», a affirmé le président James Cherry, ajoutant qu’il «est temps de tourner la page et de penser à l’avenir». Pour motiver sa décision, ADM s’appuie sur les rapports de deux firmes d’experts. Le Groupe Altus constate que la localisation même de l’aérogare, loin des grands bassins de population, en limite grandement le potentiel de récupération. Les nécessaires travaux de mises aux normes du bâtiment sont par ailleurs évalués à 27 millions $ (36 millions $ pour l’ensemble de site, incluant les stationnements), montant auquel il faudrait ajouter les investissements requis pour adapter le complexe à une nouvelle vocation. Et encore là, le bâtiment «présenterait des désuétudes fonctionnelles incurables», a affirmé le rapport du Groupe Altus. Quant au rapport d’Arup, portant sur la vocation aéroportuaire, il conclut que l’ancienne aérogare n’a ni la capacité ni l’aménagement approprié pour accueillir éventuellement le trafic de passagers d’une ville comme Montréal. De son côté, le maire de Mirabel, qui avait déjà pris connaissance de ces rapports, estime qu’ils ne condamnent pas irrémédiablement l’aérogare. «Rien ne dit qu’il y a des problèmes structurels ou une dégradation nécessitant la démolition», a affirmé Jean Bouchard. Soulignons que ce dernier venait justement de rendre public un projet de la Société de gestion Montréal – Mirabel, visant à convertir le complexe en un centre de foires international, qui pourrait notamment accueillir un Salon international de l’aéronautique biennal.
2 mai 2014 : L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a mené discrètement des perquisitions au siège social de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), jeudi à Montréal. Une porte-parole de l’UPAC, Anne-Frédérick Laurence, a confirmé que son organisation avait mené les perquisitions au sein de l’Agence métropolitaine de transport, mais n’a pas voulu préciser à quel dossier l’opération policière était reliée. L’Agence, responsable de la planification des transports en commun dans la grande région de Montréal, gère notamment le réseau de trains de banlieue. Son projet de Train de l’Est, une liaison ferroviaire entre le centre-ville de Montréal et Mascouche, a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières années, entre autres pour l’explosion de ses coûts, qui sont passées de 300 millions $ à 671 millions $ en moins de 5 ans. La vente de terrains le long du tracé du Train de l’Est a également défrayé les manchettes. L’AMT a décidé de n’émettre aucun commentaire sur les perquisitions de l’UPAC, «pour ne pas nuire à l’enquête». Elle a par contre précisé qu’elle entend collaborer pleinement avec les autorités policières. En décembre 2013, notre Bureau d’enquête révélait que l’UPAC s’intéresse à un contrat de 30,5 millions $ octroyé par l’AMT à la firme Construction Garnier, pour la construction d’un abri de protection dans le secteur de l’usine d’explosifs General Dynamics, près de Repentigny.
2 mai 2014 : Un homme de 37 ans et une femme de 51 ans ont perdu la vie dans une violente collision, dans l’est de Montréal. Peu après 15 h, un automobiliste qui roulait à haute vitesse en direction est sur la rue Sherbrooke a percuté le véhicule qui le précédait à l’intersection de la rue Dickson. À la suite de la première collision, le même conducteur a ensuite happé deux piétons qui se trouvaient aussi à l’intersection. Projetés sur plusieurs mètres en raison de la force de l’impact, l’homme de 37 ans et la femme de 51 ans ont été transportés à l’hôpital où ils ont succombé à leurs blessures en fin d’après-midi. L’automobiliste fautif, un homme de 48 ans, a aussi été légèrement blessé et conduit dans un centre hospitalier. Il devait être interrogé par les enquêteurs en soirée pour savoir s’il pourrait faire face à des accusations. L’intersection a été fermée à la circulation pendant une bonne partie de la soirée pour permettre aux enquêteurs en collision d’analyser la scène. La circulation a pu reprendre vers 20 h 30.
2 mai 2014 : Deux jeunes de l’école secondaire Hormisdas-Gamelin, à Gatineau, ont été arrêtés après s’être adonné à du «car-surfing» sur l’heure du midi dans le stationnement de l’école, quelques jours après que deux autres jeunes aient été épinglés pour le même motif. C’est la direction de l’établissement qui a aperçu les deux adolescents se livrer à cette pratique, qui consiste à se trouver sur un véhicule en mouvement ou sur un objet traîné par celui-ci. Le conducteur de la voiture, un jeune homme de 17 ans, se promenait dans le débarcadère situé derrière l’école de la rue MacLaren avec un garçon de 14 ans sur le toit du véhicule. Leurs actes ont été captés par les caméras de surveillance de l’école. Les policiers de Gatineau sont intervenus auprès des jeunes et leur ont donné une contravention de 119 $. Le conducteur s’est aussi vu saisir sa voiture et son permis pour une durée de sept jours. Pour une personne majeure, l’amende pour cette infraction s’élèverait à 1264 $. Les deux jeunes fréquentent l’école secondaire. Comme ils sont mineurs, les policiers ont dû aviser leurs parents.
3 mai 2014 : Liliane M. Stewart, une mécène montréalaise et philanthrope, est décédée aujourd’hui à l’âge de 85 ans. Sa générosité et sa passion pour l’art décoratif et le design ont contribué au rayonnement de Montréal à travers le monde. À la tête de la Fondation MacDonald-Stewart qu’elle a fondée en 1973 avec son mari le magnat du tabac et philanthrope David M. Stewart, Liliane M. Stewart a donné des appuis substantiels à de nombreuses institutions muséales de la métropole, notamment le Musée Stewart sur l’île Sainte-Hélène et le Château Ramezay, dont elle a présidé les conseils, et le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Un pavillon du MBAM a d’ailleurs été nommée en son honneur, le pavillon Liliane et David M. Stewart, qui abrite aujourd’hui la collection des Arts décoratifs et du design du musée. «C’était une visionnaire, une grande Montréalaise, une dame d’une grande élégance du cœur», a dit en entrevue la directrice du MBAM, Nathalie Bondil. À la fin des années 1970, toujours avec son mari, Liliane M. Stewart a créé le Musée des arts décoratifs de Montréal au Château Dufresne qui a été annexé plus tard au MBAM. En 2000, Mme Stewart a donné environ 6000 objets de la collection de l’ancien Musée des arts décoratifs de Montréal, d’une valeur de 15 millions $, au MBAM. «Il s’agit d’une collection connue à travers le monde, à laquelle elle a contribué jusqu’à la fin de ses jours, a expliqué Mme Bondil. Liliane Stewart l’a conçu dès le départ comme collection de musée, en véritable mécène. Elle avait un souci de pédagogie et de soutien aux artistes.» L’audace et la vision de M. M. Stewart a contribué à faire de Montréal la Ville UNESCO de design qu’elle est aujourd’hui. «Elle a permis de bâtir cette sensibilité qui a attiré d’autres collections», a dit Mme Bondil. Née dans l’ancienne Tchécoslovaquie, le 2 septembre 1928, Liliane Spengler a grandi au Caire en Égypte. Elle est arrivée au Canada dans les années 1960, où elle a rencontré David M. Steward un passionné d’histoire, qui est décédé en 1984. Mme M. Stewart a aussi apporté d’importantes contributions en médecine et en éducation. Son œuvre s’est étendue jusqu’en France où elle a notamment transformé le manoir Jacques Cartier, à Saint-Malo, en musée. Elle a été faite Chevalier de la Légion d’honneur en France et officière de l’Ordre du Canada et l’Ordre national du Québec. Après un long combat contre la maladie, elle est morte à Montréal, à 4 h samedi, entourée de ses proches.
4 mai 2014 : Un immeuble de trois étages abritant 14 logements a été complètement ravagé par un incendie, ce soir, à Hudson, près de Vaudreuil-Dorion, en Montérégie. L’incendie s’est déclaré peu avant 19h. Une fois arrivés à l’édifice de la rue Main, les pompiers d’Hudson ont fait appel à leurs collègues de plusieurs municipalités voisines, sachant qu’ils en auraient pour une bonne partie de la soirée à combattre les flammes. Aucun résident n’aurait été blessé, mais un sapeur a été traité pour une blessure mineure durant l’intervention. Vers 21h30, l’incendie faisait toujours rage et les pompiers étaient loin d’avoir terminé l’extinction du feu. La cause exacte de l’incendie était inconnue en soirée, mais il pourrait s’agir d’un feu de cuisson ayant pris naissance dans un des logements du troisième étage. La Croix-Rouge a été demandée sur place pour venir en aide aux sinistrés.
4 mai 2014 : Un accident de la route a causé plus de peur que de mal, à l’angle de l’autoroute Robert-Bourassa et du boulevard Bastien, à Québec. Selon le lieutenant de la police de la Ville de Québec, Pascal Roy, trois véhicules ont été impliqués, mais seulement deux voitures se sont percutées. « Un bris mécanique est à l’origine de l’accident», a-t-il indiqué. «On parle de quelques blessés mineurs qui ont été conduits à l’hôpital par mesure de prévention, a précisé le porte-parole. Par contre, il y a eu beaucoup de dégâts matériels causés sur les voitures». La circulation a été perturbée durant plusieurs minutes.
4 mai 2014 : Un cheval de la police de Montréal a causé tout un émoi, lorsqu’il a pris la clé des champs pour galoper dans les rues de l’arrondissement de Notre-Dame-de-Grâce–Côte-des-Neiges pendant 30 minutes avant d’être finalement rattrapé. Deux cavaliers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), un homme et une femme, effectuaient une patrouille de routine vers 16 h sur l’avenue Monkland lorsque la policière est tombée de selle au coin des avenues Earnscliffe et Monkland. C’est alors que la bête nommée Royal a pris la fuite, a indiqué le SPVM. «Il s’agit d’un tout nouveau cheval du SPVM», a expliqué le porte-parole de la police Danny Richer. La policière au subi des blessures mineures à l’épaule et au bras, tandis qu’au terme de sa course l’animal a subi des blessures légères aux pattes et au museau. Plusieurs citoyens ont rapporté avoir vu le cheval en train de courir au galop dans plusieurs rues de Notre-Dame-de-Grâce, notamment les avenues Monkland, Girouard et Marcil. Ensuite le cheval a été aperçu dans le secteur de Lachine, en train de longer une voie ferrée. Les policiers et des agents de la protection de la faune ont suivi l’animal pendant plusieurs minutes. La bête a finalement été interceptée près de la gare de triage Saint-Luc, sur la rue Paré, non loin de l’ancien hippodrome, et ramenée à l’écurie du SPVM sur le mont Royal. Le porte-parole du SPVM n’était pas en mesure de dire le soir si le cheval Royal était en formation ou s’il en était à sa première sortie dans les rues de Montréal lorsqu’il a pris la fuite en après-midi. L’imposante bête est de toute évidence une très nouvelle acquisition du SPVM puisque son nom ne figure pas parmi les 10 chevaux présentés comme faisant partie de la cavalerie du SPVM sur le site de la police. Selon le site, les nouveaux chevaux doivent passer une période d’essai d’environ un an lors de laquelle la tolérance aux bruits, aux véhicules, aux gens et aux objets en mouvements est évaluée. «En fonction de son rendement et de sa performance, il sera gardé ou exclu de la cavalerie. Comme c’est un animal imprévisible, un tempérament calme est primordial», peut-on lire sur le site. La cavalerie doit notamment répondre aux besoins des postes de quartiers, faire respecter les règlements municipaux, patrouiller dans les parcs et les endroits non accessibles en véhicule et effectuer le contrôle de foule lors d’événements ou de manifestations.
4 mai 2014 : La Fondation Néz pour vivre essayait de battre le record Guinness du plus grand nombre de personnes portant un nez rouge au même endroit, le dimanche 4 mai 2014, à la Place des Festivals, à Montréal. Malgré la pluie incessante, malgré le froid, plusieurs milliers de personnes ont participé à la Place des festivals, au grand rassemblement de la fondation Néz pour vivre, afin d’établir un nouveau record pour le plus grand nombre d’individus portant un nez rouge réunis dans un même endroit. Malheureusement, on n’a pu surpasser la marque inscrite dans le livre des records Guinness, réalisée en 2011 en Australie, alors que 16 092 personnes avaient arboré le célèbre nez rouge. Qu’à cela ne tienne, c’est dans la bonne humeur et la générosité – des nez étaient vendus sur place au coût de 2 $ – que l’événement s’est tenu. Un grand spectacle gratuit mettant en vedette de nombreux artistes dont Marie-Ève Janvier, Jean-François Breau, Louis-Jean Cormier, Alex Nevsky et Valérie Carpentier a aussi fait le bonheur du public rassemblé. Ce nez, il est devenu le symbole de la Fondation Néz pour vivre, mise sur pied par Francine Laplante, à la suite du décès de Louis-Philippe Janvier en février 2013, à l’âge de 26 ans, des suites d’un cancer. On souhaite mettre sur pied la Chaire de recherche Louis-Philippe Janvier pour les adultes de 18-30 ans atteints d’un cancer, et aussi à assurer un soutien à ces victimes de la maladie. De nombreux efforts ont été déployés au cours des dernières semaines pour publiciser l’événement et plus de 300 bénévoles ont uni leurs efforts pour faire de cette journée un grand succès populaire. Il y avait beaucoup d’animation sur la Place des festivals et sur scène, et c’est à 14 h 30 qu’a débuté le spectacle. Trente minutes plus tard, on a demandé à tous de porter leur nez durant cinq minutes, le temps que les gens du Livre des records Guinness fassent le compte officiel. Disons que la scène était plutôt impressionnante à voir. Dame nature a toutefois fait preuve de clémence, parce qu’au moment où a débuté le spectacle, la pluie a enfin cessé. Après la tentative d’homologation du record, le spectacle a repris de plus belle avec les Yann Perreau, Brigitte Boisjoli, Marie-Pierre Arthur et Émilie Janvier.
5 mai 2014 : Pas moins de quatre événements impliquant de véritables enragés du volant sont survenus dans la province au cours de la dernière semaine. La Sûreté du Québec a profité de l’occasion pour donner quelques conseils de prévention en matière de rage au volant. Depuis mercredi dernier, des cas de rage au volant ont été signalés sur le pont Charles-de-Gaulle, à la limite de Montréal et de Terrebonne, ainsi qu’à Lacolle, en Montérégie. Dans chaque cas, l’événement a fait un blessé grave. Ces deux cas de rage au volant s’ajoutent aux accidents survenus vendredi après-midi, à Montréal et à Sainte-Thérèse. Le premier accident a fait deux morts, tandis que deux femmes ont été blessées dans le second. Dans un cas comme dans l’autre, l’accident a été causé par un automobiliste qui circulait beaucoup trop vite, un comportement qui s’apparente à une forme de rage au volant, selon la police. Bien qu’il n’existe aucune statistique sur le sujet, les cas de rage au volant seraient de plus en plus nombreux à survenir sur le réseau routier québécois, estiment les autorités. Selon Transports Québec, le nombre de véhicules sur les routes est en constante progression. Dans la province, plus de 4,4 millions de voitures étaient en circulation en 2012, soit 1,5 million de plus qu’en 1990.
5 mai 2014 : Neuf familles vivent un deuil particulièrement douloureux dans la région de Montréal. Le directeur funéraire à qui elles avaient confié la dépouille de leurs proches est disparu, sans laisser de nouvelles. La famille et les amis de Françoise Martin n’en reviennent toujours pas. Le directeur de funérailles, Patrick Fortin, a exigé 1500 $ pour prendre en charge le corps de Mme Martin, décédée le 31 mars dernier. D’après l’entente convenue, il devait l’incinérer cinq jours plus tard. Pourtant, la famille est restée sans nouvelles pendant 22 jours. «C’est incroyable comment on peut se sentir en dedans, a confié Hélène Coulombe, une amie de Françoise Martel. Et on ne peut pas s’imaginer qu’une personne peut être aussi méchante pour faire ça!» L’Office de la protection du consommateur a demandé au ministère de la Santé de révoquer le permis de directeur de funérailles de Patrick Fortin. Son permis a été révoqué le 10 avril dernier, mais il a fallu attendre sept jours après cette révocation avant que des fonctionnaires ne se rendent au salon funéraire, situé à l’Épiphanie. Ils ont trouvé neuf corps dans la morgue. Ce délai de sept jours avant l’intervention est dénoncé par la corporation des thanatologues du Québec. La maison Magnus Poirier a finalement repris les neuf corps et a exaucé les dernières volontés des défunts.
5 mai 2014 : Une trentaine de commerces et restaurants québécois ont participé à la Fête du croissant, en offrant le populaire produit pour seulement 1 $. L’initiative sert à faire valoir «le savoir-faire artisanal» des spécialistes québécois, en opposition aux croissants produits de façon industrielle. «Loin des superproductions et des machines sans âme, nous voulons, nous aussi, à travers notre travail, revenir à l’essentiel, peut-on lire sur lafeteducroissant.com. Nous désirons valoriser ce savoir-faire ancestral, ainsi que ces matières nobles qui ont accompagné l’humanité dans son évolution. La farine, le beurre, le sucre, le sel; ces ingrédients premiers se retrouvent sublimés dans le croissant.» Si plusieurs des commerces participants se trouvent à Montréal, certains établissements de Québec, Rivière-du-Loup ou Repentigny ont aussi pris part à l’événement. L’initiative vient du Montréalais Franck Dury-Pavet, pâtissier chez Fous Desserts, sur le Plateau-Mont-Royal.
6 mai 2014 : Une piétonne de 77 ans est morte après s’est retrouvée coincée sous une semi-remorque pendant de longues minutes, mardi matin. Elle et la femme qui l’accompagnait avaient d’abord été heurtées par le camion, dans le quartier de La Petite-Patrie, à Montréal. L’accident s’est produit vers 10 h 30, à l’intersection de l’avenue De Châteaubriand et de la rue Bélanger. La femme coincée sous le véhicule a subi des blessures sérieuses à l’ensemble du corps, a indiqué Raphaël Bergeron, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Dans un état critique, elle a rapidement été transportée à l’hôpital, où son décès a ensuite été constaté. Quant à l’autre piétonne, une femme de 71 ans, elle souffrait d’un traumatisme crânien. Elle a aussi été transportée en centre hospitalier, mais son état était moins grave. Ce soir, les causes de l’accident étaient encore inconnues. Selon le porte-parole du SPVM, le poids lourd circulait sur l’avenue De Chateaubriand. Il aurait happé les femmes en effectuant un virage sur la rue Bélanger Est. Le conducteur aurait effectué la manœuvre alors que le feu de circulation était au vert. Ce dernier a été traité sur place pour un choc nerveux.
6 mai 2014 : La pluie et le froid n’ont pas empêché près de 500 Montréalais de sortir de la maison pour ramasser des déchets, lors de la 23e Corvée du Mont-Royal. Au total, près de 130 sacs de déchets et 43 sacs de recyclages furent remplis par les bénévoles, qui ont sillonné les aires boisées de la montagne pendant près de trois heures. Ces 500 bénévoles, dont le maire de Montréal Denis Coderre, ont d’ailleurs réussi à accomplir le même travail que les bénévoles en 2013. «On est heureux de voir autant de monde répondre à l’appel, et avec autant d’enthousiasme, malgré cette température exécrable», s’est ravi la porte-parole de l’organisme Les amis de la montagne, Gabrielle Korn. Sans surprise, l’aire entourant la statue Georges-Étienne Cartier a produit à elle seule plus de 20 sacs de déchets. Cet endroit accueille régulièrement des événements publics d’envergure, tels que les tam-tams du Mont-Royal tous les dimanches.
6 mai 2014 : Un homme dans la soixantaine a été poignardé à mort, vendredi après-midi, dans un immeuble à logements de la rue Concorde, à Québec. La police de Québec a eu un appel concernant un homme qui gisait inanimé dans un appartement du premier étage d’un immeuble à logements situé au 2835, de la Concorde vers 13 h 50. Le corps de l’individu qui «avait des blessures apparentes», selon le porte-parole de la police Pierre Poirier, a été transporté par ambulance vers un hôpital pour confirmer le décès. Le corps était toutefois recouvert d’un drap blanc lorsque les ambulanciers ont sorti la dépouille. Un individu est actuellement interrogé par les policiers et considéré comme «témoin important». Selon les policiers, son statut pourrait être appelé à changer vendredi soir. Le maître-chien a aussi été appelé sur place pour faire des recherches à l’extérieur de l’immeuble. Il s’agit du deuxième meurtre à survenir à Québec depuis le début de 2014.
7 mai 2014 : La faillite du détaillant Jacob pourrait bien être le premier épisode d’une série de chambardements dans le domaine du détail. Des experts consultés par Argent soutiennent que plusieurs marchands de vêtements, dont des enseignes québécoises, devront se réinventer et même fermer des sites pour demeurer rentables. La marge bénéficiaire d’un grand nombre de marchands est sous pression depuis déjà quelques années en raison d’une série de facteurs. Ces chaînes ont perdu des parts de marché aux mains de chaînes étrangères comme Zara, H&M et Forever 21, dans un contexte de stagnation des ventes. Et au même moment, leurs frais d’exploitation ont monté en flèche. «Ce n’est pas facile pour les détaillants actifs dans le vêtement au Québec, a exprimé Jean-François Grenier, premier directeur au Groupe Altus. Les ventes ne sont pas au rendez-vous parce que les consommateurs sont essoufflés. C’était vrai l’an dernier et c’est aussi le cas cette année.» Dans les centres commerciaux régionaux, comme Les Promenades Saint-Bruno et Place Sainte-Foy, le prix du loyer au pied carré a grimpé de 12 % de 2009 à 2013, passant de 81,6 $ à 91,5 $.
7 mai 2014 : Projet Montréal, l’opposition officielle à l’hôtel de ville de Montréal, demande à l’inspecteur général, Me Denis Gallant, d’annuler un contrat octroyé de gré à gré à des proches du maire Denis Coderre durant la campagne électorale. Le chef de cabinet de Denis Coderre, Denis Dolbec, a confirmé avoir suggéré de retenir les services de la firme Malouin et Phaneuf, avocats alors qu’il savait que Me Richard Phaneuf a été l’un des organisateurs de la campagne électorale de M. Coderre. Le geste a été qualifié d’«inapproprié» par le porte-parole de Projet Montréal en matière de gouvernance et de transparence, Alex Norris. Ce dernier estime que l’octroi du contrat pour faire des représentations auprès de la Régie des alcools du Québec a «toutes les apparences d’un retour d’ascenseur» pour les services rendus durant la campagne de M. Coderre. «Le contrat a été octroyé seulement quatre jours avant le règlement avec les juristes de la Ville de Montréal. Une telle précipitation n’était pas nécessaire», a déploré M. Norris. Le maire de Montréal, Denis Coderre, n’a pas l’intention de réagir sur les ondes de TVA Nouvelles nous a fait savoir une porte-parole en raison de son horaire chargé, mais à la radio CHOIX 91,9, il a émis ses premiers commentaires sur le contrat octroyé à des proches collaborateurs durant sa campagne.
À lire également : événements qui ont eu lieu entre le 8 mai et le 14 mai 2014.
Voir aussi :
Voir aussi nos sources pour ces nouvelles :.
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse