1er janvier – 7 janvier 2014

C’est arrivé au Québec du 1er janvier jusqu’au 7 janvier 2014

 Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 29 décembre jusqu’au 31 décembre 2013

1er janvier 2014 : Comme tous les ans, le 1er janvier est synonyme de modifications de prix dans la province, généralement à la hausse. Festoyer coûtera plus cher aux Québécois cette année alors que le gouvernement veut récupérer quelque 100 millions $ de plus via la taxe sur les boissons alcoolisées. Les cotisations à la Régie des rentes grimperont légèrement tout comme le permis de conduire qui augmente de 86 cents et la plaque d’immatriculation de 2,21$. Hausse de tarif également à Société de transport de Montréal (STM). Les utilisateurs de transport en commun devront débourser 2,50 dollars de plus pour leur carte mensuelle. Du côté d’Hydro-Québec, il y a non pas une, mais deux augmentations: 0,8% dès janvier pour le bloc patrimonial et une autre de 5,8% qui devrait s’ajouter en avril. Selon le porte-parole de l’Union des consommateurs, Philippe Viel, «c’est la hausse la plus importante depuis les 20 dernières années pour l’électricité». À la fin mars, ce sont les timbres qui grimperont jusqu’à un dollar l’unité, comme l’avait annoncé Postes Canada en décembre dernier. Seule consolation en ce début d’année? Les salaires devraient progresser de 2,7% en moyenne, selon l’Ordre des conseillers en ressources humaines. Et les Canadiens devraient maintenir leur pouvoir d’achat en magasin.

1 janvier 2014 : Le Québec se réveille dans un froid mordant, alors que le mercure atteint -38 degrés Celsius avec le facteur de refroidissement éolien. Pour le 2 janvier, la température à Montréal devrait rester stable à -22 degrés Celsius, -38 en comptant le facteur éolien. Le vent souffle à 20 km/h, avec des rafales à 40 km/h. Une faible neige intermittente débutera en après-midi. Environnement Canada dresse un portrait similaire des conditions pour vendredi, 3 janvier mais avec un vent moins soutenu. La température avec le facteur de refroidissement éolien remontera donc légèrement, à -33 degrés Celsius. Il faut attendre la fin de semaine avant de voir apparaître des températures plus clémentes. Le thermomètre devrait afficher -12 degrés Celsius samedi et – 4 dimanche. Des averses de neige sont aussi à prévoir pour ces deux journées. Jeudi, à Québec, la température atteindra -39 degrés Celsius. Elle suivra sensiblement la même courbe que celle de Montréal pour les jours suivants, tout en restant plus froide. La température la plus basse pour un 2 janvier à Montréal est enregistrée en 1981 et est de -28,3 degrés Celsius. L’année 2011 a le record en ce qui a trait à la température la plus élevée pour cette date, avec 8 degrés Celsius. Ailleurs au Canada, Le froid se fait aussi sentir. Il fait -27 degrés Celsius à Ottawa, -38 à Thunder Bay, -33 à Winnipeg et -28 à Regina. La Colombie-Britannique et l’Alberta semblent épargnées par le froid mordant, avec un mercure qui se tient entre -5 et 5 degrés. La météo des Maritimes ressemble à celle du sud du Québec

2 janvier 2014 :
Les conditions de froid extrême qui perdurent sur l’ensemble de la province ont poussé Hydro-Québec à demander à ses clients de réduire leur consommation d’électricité durant les périodes de pointe au moins jusqu’à demain soir. Hydro-Québec a demandé à ses clients de réduire le chauffage d’un ou deux degrés, de reporter l’utilisation des appareils énergivores comme la sécheuse ou le lave-vaisselle et de diminuer l’usage de l’eau chaude. D’après les prévisions, les besoins du Québec devaient atteindre une pointe de près de 38 000 MW pour la période de 16 à 20h, jeudi. Le dernier record datait du 23 janvier 2013, avec une consommation de 38 797 MW. En fin de soirée jeudi, la société d’État dénombrait un peu plus de 2800 pannes, comparativement à 4000 vers 19h. «L’écho que j’ai des équipes sur le terrain c’est que ce sont des pannes éparpillées et nos équipes peuvent intervenir rapidement, a indiqué Louis-Olivier Batty, porte-parole d’Hydro-Québec. À l’aéroport Montréal-Trudeau, les conditions météorologiques ont entraîné le retard de plusieurs vols au cours de la journée de jeudi, certains atteignant même trois heures. Les vols vers les États-Unis et internationaux étaient particulièrement touchés. Pour les automobilistes, la situation était également difficile à cause du froid. CAA-Québec a qualifié la journée de jeudi de «journée rouge», ayant reçu plus de 5000 appels. Exceptionnellement, CAA a permis à ses membres d’utiliser les services de dépannage du garage de leur choix. Il n’a pas été possible de parler avec un représentant du club automobile jeudi, car aucun de ses numéros de téléphone ne semblait fonctionner, au grand désarroi de plusieurs internautes qui laissaient savoir leur mécontentement sur le compte Twitter de l’organisme. Les refuges de Montréal ont mis en place des mesures d’urgence au cours des derniers jours. L’Accueil Bonneau ouvre plus tôt que le 8 h prévu à l’horaire pour permettre à ceux qui font la file à l’entrée de se réchauffer à l’intérieur, où du café les attend. La journée de jeudi a été exceptionnellement glaciale, en particulier du côté de l’Abitibi. Ainsi, à Rouyn-Noranda, un record a été battu, le thermomètre ayant dégringolé jusqu’à -43 degrés Celsius au début de la matinée. Avec le refroidissement éolien, la température ressentie était de -52 degrés. Le précédent record pour la journée du 2 janvier à Rouyn-Noranda avait été établi en 1954 alors que le mercure était descendu à -29,4 degrés. Paradoxalement, les résidents d’Iqaluit, au Nunavut, ont pu profiter de conditions plus clémentes qu’à Montréal. Jeudi matin, le thermomètre y affichait -18 degrés Celsius avec le facteur éolien, alors qu’il faisait -38 à Montréal. À Alert, dans l’Arctique, le point le plus au nord recensé par Environnement Canada, il a fait -45 degrés Celsius avec le facteur éolien.

Aldershot Landscape
Aldershot Landscape Maintenance. Festival d’hiver à Toronto. Photo – GrandQuebec.com.

3 janvier 2014 : La rue Notre-Dame a été fermée à la circulation pendant quelques heures, cet après-midi, après qu’un camion semi-remorque eut heurté un viaduc ferroviaire du Canadien National (CN). Le camion transportait ce qui s’apparente à un transformateur électrique lorsqu’il a tenté de passer sous le viaduc de la rue Notre-Dame. Son chargement a plutôt percuté violemment la structure, près de l’intersection de la rue Sainte-Catherine. Le chargement est resté coincé sous le viaduc. Le camion s’est arrêté à peine quelques mètres plus loin. La rue Notre-Dame a dû être fermée entre les rues Sainte-Catherine et Dickson. La rue Dickson a aussi été fermée à la circulation en direction sud, à partir de l’avenue Souligny. La circulation a pu reprendre peu avant 19 h. Des ingénieurs du CN ont été demandés sur les lieux pour effectuer l’analyse de la structure et déterminer si le viaduc est suffisamment stable et sécuritaire.

3 janvier 2014 : Les températures froides record qui paralysent la province ont des conséquences sur la navigation fluviale, alors que des amas de glace perturbent le trafic maritime sur le fleuve Saint-Laurent. Un gros navire au moteur puissant en provenance de Montréal a réussi à passer dans le chenal de navigation, mais les capitaines de trois navires de plus faible puissance ont décidé de ne pas s’aventurer dans les glaces et sont bloqués à Montréal, en attendant que la voie soit praticable. «Le trafic maritime est restreint seulement aux navires de fort gabarit qui sont assez puissants pour faciliter leur passage à eux», a expliqué la porte-parole de la Garde côtière canadienne Nathalie Letendre. Le navire pétrolier Dara Desgagnés a ainsi dû s’arrêter à la hauteur de Trois-Rivières, à la demande de la Garde côtière. En milieu d’après-midi , la Garde côtière canadienne annonçait avoir réussi à rompre une partie des embâcles, à l’est du lac. Elle espérait pouvoir venir à bout de la glace samedi, en milieu d’après-midi, aidée en cela par des vents venant de l’ouest.

4 janvier 2014 : Après un épisode de froid intense, les Québécois auront droit à un répit dans les températures d’ici lundi avec un mercure qui pourrait monter au-dessus de zéro. Toutefois, ce redoux pourrait être accompagné de pluie verglaçante et de neige dans la nuit de dimanche à lundi. Selon Environnement Canada, dans la région de Montréal, en Montérégie et en Estrie, une neige faible intermittente commencera à s’accumuler au sol dès dimanche. Les flocons se transformeront en pluie verglaçante avec des températures à la hausse dans la nuit de dimanche à lundi. Des rafales de plus de 50 km / h souffleront sur la métropole, accompagnées de précipitations, lundi.

4 janvier 2014 : Le froid intense qui a sévi partout au Québec au cours des derniers jours a causé des problèmes aux transports aériens et maritimes : plusieurs navires sont demeurés pris dans les glaces et quelques retards et annulations sont survenus à l’aéroport Montréal-Trudeau. Le traversier NM Camille-Marcoux, qui relie Matane et Baie-Comeau sur la Côte-Nord, est resté à nouveau coincé dans les glaces du fleuve Saint-Laurent, lui qui avait été immobilisé pendant neuf heures dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier pour les mêmes raisons. Tous les départs ont donc été annulés samedi matin. Sur le lac Saint-Pierre en Mauricie, près de Trois-Rivières, un deuxième brise-glace de la Garde côtière canadienne était toujours en l’œuvre samedi après-midi afin d’aider un navire pétrolier, pris dans les glaces, à reprendre le large. Quant à l’aéroport Montréal-Trudeau, onze départs et quatre arrivées ont dû être annulés samedi. Dans le fjord du Saguenay, un cargo chargé d’alumine était toujours immobilisé samedi soir, en attente d’un brise-glace. La production d’aluminium, qui nécessite un approvisionnement en alumine et en bauxite, pourrait donc devenir problématique pour l’usine Rio Tinto Alcan, qui tente actuellement de remédier à la situation. Selon le météorologue Gérard Fillion, ces grands froids sont des plus rares au Québec et il faut remonter près de 30 ans plus tôt pour observer de semblables phénomènes. «Depuis le début de la décennie 2000, on n’a pas vraiment connu ce genre de températures. Ça ressemble plus aux vagues de froid qu’on avait, par exemple, dans la décennie 80», a-t-il relevé.

4 janvier 2014 : Quatre bâtiments commerciaux et résidentiels de Donnacona, situés sur la rue Notre-Dame, entre l’avenue Jacques-Cartier et la rue de l’Église, ont été la proie des flammes tard vendredi soir. Toute la nuit, une quarantaine de pompiers ont combattu les flammes. Vers 7h, le brasier était maîtrisé. Des services de sécurité incendie de la région ont été appelés en renfort. Une dizaine de locataires des sections résidentielles ont été évacués. Pendant la nuit, ils ont été accueillis par un centre d’hébergement mis sur pied par la municipalité. En matinée, ils avaient trouvé refuge chez des membres de la famille. Lundi, la Croix-Rouge prendra en charge leur hébergement. On ne déplore aucun blessé. Le froid et la proximité des bâtisses du Vieux-Donnacona ont compliqué l’intervention des pompiers. Les flammes auraient pris naissance dans le grenier d’un des bâtiments. Une défectuosité électrique pourrait être la cause de l’incendie.

4 janvier 2014 : La police de Montréal tentait de démêler, tard samedi, une nébuleuse histoire de coups de feu qui ont été tirés dans le secteur d’Hochelaga-Maisonneuve. Des policiers ont été appelés à se rendre dans un stationnement commercial de l’avenue Jeanne-d’Arc, près de la rue Ontario, peu après 19 h. Des douilles ont été retrouvées sur les lieux, près d’un véhicule. «Un homme avec des coupures à la tête s’est alors manifesté aux policiers en balbutiant une histoire nébuleuse. L’homme de 19 ans a été transporté dans un centre hospitalier pour soigner des blessures superficielles», a expliqué Simon Delorme, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Quelques minutes plus tard, toujours selon les policiers, deux hommes dans la vingtaine ont raconté aux agents avoir été victimes d’un vol à main armée commis par quatre individus. Ces hommes ont raconté leur version des faits aux policiers qui tentaient toujours, en fin de soirée, de comprendre ce qui s’est produit. Un maître-chien a aussi été demandé sur les lieux.

5 janvier 2014 : Parce qu’il a devancé son ouverture de deux jours pour la toute première fois en 14 ans d’existence, des dizaines de familles ont pu profiter de l’Hôtel de Glace avant de terminer leurs vacances des Fêtes, et ce, malgré le froid extrême. Il faisait près de 17 degrés de plus à l’intérieur de l’Hôtel qu’à l’extérieur, vendredi, lors de l’ouverture officielle sur les terrains de l’ancien parc zoologique. Alors que le mercure atteignait toujours les -28 degrés Celsius, quelques dizaines de curieux s’étaient déplacés dès 10 h en matinée afin de profiter du soleil et pour «combattre le froid… par le froid». Pour la majorité, les deux journées supplémentaires qui ont été ajoutées à l’horaire auront permis de finir le congé des Fêtes en beauté. Le président-directeur général de l’Hôtel, Jacques Desbois, a mentionné que les deux jours supplémentaires d’activités seront payants pour l’organisation. «Ça veut dire quelques milliers de visites supplémentaires. Il y a encore beaucoup de gens en congé, alors ils ont la chance de venir vivre l’expérience», a-t-il convenu, mentionnant offrir l’activité hivernale par excellence durant cette vague de froid. Pour l’instant, c’est seulement la visite du site qui est permise. Les nuitées dans les chambres de glace débuteront dimanche, comme le prévoyait l’horaire. «Ce sont plus de 4300 réservations pour des nuitées qui ont été effectuées», a souligné le directeur, qui s’attend à près de 90 000 visites quotidiennes et 5000 nuitées lors de cette saison de trois mois.

5 janvier 2014 : La Sûreté du Québec (SQ) a révélé l’identité des deux personnes retrouvées sans vie dans un immeuble à logement de la rue des Hirondelles à Lévis, samedi. Il s’agit de Michel Daigle, 68 ans et sa conjointe Normande Labrie, 67 ans. Le mystère demeurait toutefois entier sur les causes des décès. «On peut vous dire qu’ils n’ont pas été intoxiqués, a affirmé Richard Gagné, porte-parole de la SQ. Une autopsie sera pratiquée demain (lundi), ce qui va permettre d’en apprendre plus à ce sujet.» Selon une voisine, l’homme, qui habitait l’endroit avec sa conjointe depuis quelques années, souffrait de problèmes de santé. Les policiers n’ont pas voulu commenter cet aspect. Ce sont les policiers de Lévis qui ont d’abord découvert les deux corps inertes à l’intérieur du logement, samedi après-midi. Un proche inquiet et sans nouvelle avait communiqué avec eux. La SQ a par la suite été appelée en renfort.

5 janvier 2014 : Seulement quelques heures après le début de la pluie verglaçante sur le sud de la province, la Sûreté du Québec (SQ) enregistrait déjà de nombreuses sorties de routes et accidents, tard dimanche, en Montérégie. «Au cours de la dernière heure, il y en a déjà une dizaine, seulement en Montérégie, sur la route 132 et les autoroutes 20 et 10», a affirmé Joyce Kemp, porte-parole de la Sûreté du Québec. Dans l’un de ces accidents, deux policiers de la Sûreté du Québec auraient été blessés, tout près du pont Jaques-Cartier. Il était impossible de savoir leur état de santé, en fin de soirée. Transports Québec indiquait en toute fin de soirée, dimanche, que plusieurs routes étaient glacées ou partiellement glacées en Montérégie, la région où les conditions routières semblaient les plus difficiles. La majorité des vols en partance et à destination de l’aéroport Montréal-Trudeau prévus tard dimanche soir et en début de nuit lundi ont été annulés ou retardés en raison des mauvaises conditions météorologiques.

6 janvier 2014 : Les corps d’un homme et d’une femme ont été découverts dans une résidence du secteur Aylmer, à Gatineau. Les deux cadavres seraient ceux d’un jeune couple, selon des voisins. Une petite fille de 3 ans vivait avec l’homme et la femme, qui seraient âgés dans le début de la vingtaine. La fillette n’a pas été blessée et a été prise en charge par des membres de la famille. La macabre découverte a eu lieu un peu avant 13 h, au 158, terrasse Eardley. Les corps ont été transportés à l’hôpital pour que les décès soient officiellement constatés par un médecin. Un périmètre de sécurité a été érigé autour de la résidence. Les enquêteurs et les techniciens en identité judiciaire devaient se rendre sur les lieux afin de passer la scène au peigne fin et tenter d’y relever des éléments de preuve. Un poste de commandement de la police de Gatineau a été installé sur place. Les victimes, toutes deux âgées dans la vingtaine, sont Amanda Trottier et son conjoint des deux dernières années, Travis Votour. Le couple, qui aurait reçu des menaces au cours du dernier mois, pourrait avoir été exécuté, ont avancé certains médias locaux. La fille d’Amanda Trottier, âgée d’à peine trois ans, a été épargnée. Elle a été retrouvée en bonne santé à l’intérieur de la résidence. On ignore toutefois pendant combien de temps elle est demeurée seule dans la maison avec le corps de sa mère et celui de son beau-père. La fillette a été prise en charge par un membre de la famille. Les autorités demandent à toute personne qui aurait de l’information au sujet de ce drame de communiquer avec les enquêteurs au dossier, au 819 243-2346 poste 6677. L’information sera traitée de façon confidentielle.

6 janvier 2014 :
Un couple de septuagénaires a diffusé une publicité-choc dans un quotidien concernant la possibilité que le pont de Québec puisse s’écraser si la population continue de le délaisser. Georges et Thérèse Lacroix ont payé à même leur poche les 6000 $ que coûtait une publicité dans le quotidien Le Soleil de samedi. La publicité est un clin d’œil à l’œuvre du sculpteur Jordi Bonet au Grand Théâtre de Québec qui dit: «vous êtes pas écœurés de mourir, bande de caves? C’est assez.» Le couple a changé ces mots pour les remplacer afin d’en faire une citation du pont de Québec. «Continuez à me délaisser jusqu’à ce que je tombe, bande de caves…», est-il mentionné dans la pub, où l’on peut aussi lire que le pont de Québec et la septième merveille du monde. L’auteur de 77 ans a expliqué qu’il a posé ce geste afin de réveiller les consciences et alerter la population concernant les dangers du pont. «La structure n’est plus faite pour résister à de tels mouvements des voitures», a-t-il dit en entrevue. L’ancien pilote d’aéronaval canadien mentionne qu’il n’a jamais eu le vertige. Toutefois, lorsqu’il traverse le vieux pont, il indique avoir peur. «Lorsque je passe sur le pont, je ne me sens pas bien. Ça fait assez longtemps que ça attend, il y a des pertes de personnes possibles», a souligné l’homme qui explique avoir posé ce geste dans l’intérêt collectif. «À mon âge, on ne veut rien en retour», a-t-il ajouté. Selon le spécialiste de l’histoire du pont de Québec, Michel L’Hébreux, la publicité de Georges Lacroix est une excellente idée. «Le pont de Québec est un monument exceptionnel (…) Malheureusement, on est revenu à la case départ. Ma crainte, c’est qu’on se réveille un bon matin et qu’on vive la situation du pont Champlain à Montréal», a signalé l’expert qui travaille à la sauvegarde du pont depuis plus de 30 ans. Selon le rapport Delcan de 2009, il y avait des travaux qui devaient être effectués à court terme sinon les dommages allaient être irréversibles.

7 janvier 2014 : Les autorités mexicaines ont dévoilé l’identité des deux Canadiennes arrêtées relativement à un attentat à la bombe incendiaire contre un édifice gouvernemental, lundi, dans la capitale Mexico. Il s’agit d’Amélie Pelletier et de Fallon Poisson Rouiller. L’offensive visait les bureaux du ministère des Communications et des Transports. L’une des deux femmes aurait laissé un sac à dos contenant une arme incendiaire artisanale sur les lieux. Selon des médias locaux, les deux Canadiennes font face à des accusations de vandalisme. Un Mexicain aurait également participé à l’attaque dont les motifs sont toujours inconnus.

7 janvier 2014 : Le jeune couple retrouvé sans vie avant-hier dans une résidence du secteur Aylmer, à Gatineau, a été victime d’un double homicide. C’est ce qu’a annoncé le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG), en plus de confirmer l’identité des victimes qui avait été rendue publique par les médias. Le SPVG a par ailleurs affirmé qu’Amanda Trottier et Travis Votour, qui avaient tous les deux 23 ans, étaient connus de ses services. La police refuse cependant de dévoiler la cause exacte de la mort des victimes et ajoute que d’autres analyses sont en cours dans le but de faire progresser l’enquête. Le service d’identité judiciaire du SPVG est toujours sur la scène de crime pour poursuivre son travail. Amanda Trottier et Travis Votour ont été retrouvés sans vie dans l’appartement qu’ils louaient, Terrasse-Eardley, vers 12 h 50 lundi. La fillette de la jeune femme, âgée de 3 ans, se trouvait aussi sur place, mais s’en est sortie indemne.

7 janvier 2014 : Il y aura bientôt une Résidence Soleil de 350 logements sur la Grande Allée à Québec. La famille Savoie a mis la main sur l’immeuble abritant le célèbre hôtel Loews le Concorde. L’homme d’affaires Eddy Savoie a confirmé que la direction de la chaîne hôtelière a accepté son offre. Aucun détail n’est disponible sur le prix payé, mais la transformation pourrait coûter de 25 à 30 millions $. L’offre est conditionnelle, car la Ville de Québec doit autoriser le changement de vocation de l’immeuble pour permettre la transformation de l’hôtel en résidence pour personnes âgées. Eddie Savoie est optimiste à propos de l’autorisation de la ville, même si le maire Régis Labeaume a dit publiquement qu’il n’était pas question qu’on permette un CHSLD sur Grande Allée. Le promoteur insiste pour dire que sa Résidence Soleil accueillera une clientèle autonome. Il veut aussi conserver le restaurant tournant du sommet, qui deviendra une salle à manger pour les locataires. L’hôtel, qui a pignon sur rue depuis plus de 40 ans à Québec, devrait fermer ses portes à la mi-février. Quelque 230 employés seront ainsi sur le carreau. Le Loews Concorde, d’un peu plus de 400 chambres connaît des difficultés financières. L’industrie voit aussi ses marges de profit diminuer. Selon l’Association hôtelière du Québec, la situation est difficile. Le taux d’occupation des chambres stagne sous les 65 %.

7 janvier 2014 : Plusieurs personnalités influentes du Québec estiment que la province doit saisir l’occasion que représentent ses potentielles réserves de pétrole. Le manifeste Pour tirer profit collectivement de notre pétrole est signé, entre autres, par Bernard Landry (ancien premier ministre du Québec), Monique Jérôme-Forget (ancienne ministre des Finances), Éric Forest (président de l’Union des municipalités du Québec), Joseph Facal (ancien président du Conseil du Trésor du Québec) et Françoise Bertrand (présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec). Ils recommandent au gouvernement du Québec d’autoriser l’exploration des ressources pétrolières afin de confirmer le potentiel d’exploitation. «Le pétrole pourrait permettre aux Québécois de s’enrichir collectivement. Ne pas saisir cette occasion représenterait une erreur», peut-on lire dans la déclaration rendue publique mercredi. Il est grand temps d’agir en raison des problèmes des finances publiques, a indiqué Bernard Landry. «Notre dette n’est pas celle de la Grèce, mais nous en avons une, a-t-il dit. Il faut y faire face. Si les taux d’intérêt bondissaient, ce serait catastrophique.»

À lire également : les événements qui ont eu lieu du 8 janvier jusqu’au 14 janvier 2014.

Arbre de Noël
Arbre de Noël. Photo : GrandQuebec.com.

Voir aussi nos sources pour ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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