ÉPILOGUE-CLIN D’OEIL…
Randonnées en montagnes. Par Charles Bertrand
Pour l’amateur de randonnées en montagnes, et quelles que soient ses aptitudes, il y aura toujours, à toutes les excursions, un point commun…
… alors que, dans le Vermont, je grimpais, de bonne heure le matin, le Camel’s Hump sous une pluie glaciale de novembre, appréhendais une tempête de neige au sommet et me résignais à y arriver pieds et mains mouillés et avec un début de grippe, un compagnon de montée et moi avions très philosophiquement songé et péniblement articulé…
– « Et dire qu’en ce moment même, il y en a qui lisent leur Presse du samedi ben au chaud dans leur lit… »
« – Ouais, ce qu’il faut donc aimer ça, grimper d’la montagne !… »

RENSEIGNEMENTS DIVERS SUR LES RANDONNÉES
– Débuts et intersections de pistes sont indiqués par des pancartes brunes avec caractères jaunes donnant le nom des sommets. –
– Trails markers et foot trail en métal sur les arbres et lignes de peinture jaune sur le sol rocheux balisent toutes les pistes officielles. Il semblerait y avoir, en les foot trail, une codification par couleurs de niveaux de difficulté : rouge pour le niveau difficile, bleu pour le niveau intermédiaire, et une autre couleur (vert ?) pour le niveau facile. –
– Il est fortement recommandé de toujours s’inscrire au registre de la zone où l’on va grimper, pour d’évidentes raisons de sécurité ; ce registre, dans une boîte en bois brune, se trouve aisément. –
– Bâton(s) de randonnée et bottes de randonnée couvrant les chevilles vont de soi. Et que ces bottes soient bien imperméabilisées s’avérera utile vu la présence parfois fréquente de portions de pistes boueuse ou carrément dans l’eau. –
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– Il est fortement conseillé d’avoir en main une véritable carte des pistes pédestres de la région, et non un quelconque succédané, potentiellement moins précis et moins riche en détails. Presque toutes les randonnées racontées dans cet article ont fait l’objet, au préalable, d’une bonne visualisation à partir d’une bonne carte toponymique, afin de bien en anticiper la durée et le niveau de difficulté. –
– Quant au vent, il souffle généralement bien peu jusqu’à une altitude d’environ 2 000, 2 500 pieds. On peut s’attendre toutefois à des changements passé cette altitude. En particulier dans les sections à découvert. La météo, dans l’ensemble, peut réserver bien des caprices, et en particulier avec l’avènement des changements climatiques. –
– La faune est plutôt discrète. Outre une poignée d’oiseaux et de suisses, en une vingtaine de randonnées, l’auteur de ces lignes n’aura croisé qu’un renard, sur la piste entre Marcy Dam et l’Adirondack Lodge.
Si l’on fait du camping sauvage toutefois, on devrait prendre des précautions rigoureuses, semble-t-il, à l’endroit des ours. –

Pour compléter la lecture :
- Le Mont Cascade : l’incontournable initiation
- Surpris par la nuit : Giant
- La Grande Boucle : Algonquin, Boundary, Iroquois
- Un nirvana à la limite du Waterloo : Gothics
- Le rêve enfin réalisé : Marcy
- La sérénité renouvelée : Colden
- Un rendez-vous nettement manqué : Phelps
- La revanche sur Gothics : Sawteeth
- Une randonnée avortée et une belle compensation : Colden et Indian Head
- Bald Peak : le plaisir du flanc de montagne
- Whiteface : une randonnée en partie « touristique »…
- Une autre boucle de (presque) douze heures : Ben Den, Dial et Nipple Top