ZEC Restigo
Créée en 1978, à la suite de l’abolition des clubs privés, la Zec Restigo est un territoire sauvage idéal pour la pêche, la chasse et le repos. Son territoire couvre une superficie de 1270 kilomètres carrés. Cette zone d’exploitation contrôlée est gérée par l’Association protectrice de la faune de Témiscaming et est situé dans le comté de Témiscamingue, à l’est de la ville de Témiscaming.
Au total, on compte sur ce vaste territoire 91 lacs et quatre rivières, dont 35 lacs et deux rivières sont exploités. On y trouve de belles chutes, telles les chutes Turner de la rivière Kipawa au nord du lac Sairs (Brennan) ou Rapides-des-Joachims le long de la rivière Outaouais qui sauront charmer les visiteurs par leur beauté.
En tout, quatre espèces de poisson peuvent être pêchées sur le territoire de la ZEC Restigo, soit le doré jaune, le grand brochet, l’omble de fontaine et le touladi. Il y existe de sanctuaires, où la pêche est interdite.
Le territoire offre aux utilisateurs la chance de chasser once espèces d’animaux.
La zec vend les permis de chasse et de pêche, (forfaits de chasse et de pêche sont disponibles) mais l’accès au territoire de la zec est gratuit pour tous les usagers.
Lors de vos promenades, vous y verrez sans doute des framboises et des bleuets. N’attendez pas pour vous régaler. Des noisettes peuvent aussi être ramassées.
Le poste d’accueil de la zec Restigo est situé à Kipawa à l’entrée du chemin Maniwaki-Témiscaming, à 12 kilomètres à l’est de la ville de Témiscaming. L’enregistrement est obligatoire à l’entrée et à la sortie en tout temps, sauf pour la chasse au petit gibier et la villégiature lorsque le poste d’accueil est fermé pour l’hiver.
L’enregistrement en hiver est obligatoire, et se fait au dépanneur STOP 102 à Témiscaming. À Kipawa ainsi qu’à Témiscaming, on peut trouver les services de dépanneur et poste d’essence. De plus, des services d’épicerie, pharmacie et hôpital sont présents à la ville de Témiscaming.
Un camping sauvage est aménagé sur le territoire de la zec.
Notez qu’il est interdit, sur le territoire de la zec Restigo, d’avoir en sa possession, de transporter ou d’utiliser pour la pêche des poissons appâts morts ou vifs, sauf pour la pêche d’hiver de décembre à mars où la pêche aux menés morts est permise.
La pêche à la mouche désigne la pêche au moyen d’une canne à moucher montée sur une soie à laquelle sont attachées seulement des mouches artificielles non appâtées. Les lignes et mouches plombées sont interdites.
Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site Web de la ZEC Restigo :

Saintes
Le toponyme québécois Saintes, attribué à un canton de l’Outaouais en 1955 rappelle la ville de Saintes, capitale de l’ancienne province de la Saintonge et aujourd’hui chef-lieu d’arrondissement de la Charente-Maritime. Capitale des Santones, peuple de la Gaule celtique mentionné par César, cette ville, désignée d’abord sous le nom de Mediolanum Santonum, connut une grande prospérité sous l’empire romain, comme le révèlent, entre autres, ses vestiges de l’arc de triomphe dédié à Germanicus et ceux d’un amphithéâtre. Vers le IIIe siècle, elle se dota d’un évêché, qui fut supprimé en 1790. Au Moyen Âge, la ville, qui portait alors le nom de Xainctes, fut un centre important de production artisanale, et sa population, comprenant un grand nombre de Huguenots, y favorisa le développement commercial. À partir des années 1500, la fabrication de poteries et de faïences profita également à son économie. Mais la ville de Saintes a souffert des guerres de Religion et, à la suite de la révocation de l’Édit de Nantes, en 1685, elle subi un déclin démographique important. La ville compte actuellement une population de plus de 35 0000 habitants et constitue un important centre d’activités tertiaires, administratives et commerciales. Sous le Régime français, un peu plus de 400 émigrants quittèrent la province de la Saintonge, dont 40 la ville de Saintes, pour s’établir en Nouvelle-France. Plus d’une vingtaine d’entre eux empruntèrent le patronyme de Saint-Onge, ce qui explique encore aujourd’hui la présence de ce nom de famille au Québec. Le canton inhabité de Saintes, au Québec, est situé à 70 km au nord-est de Rapides-des-Joachims, dans un territoire qui évoque la Charente-Maritime, puisqu’on y trouve également les cantons de La Rochelle, de Rochefort et d’Oléron. Son relief est accidenté est certaines élévations peuvent atteindre plus de 480 m d’altitude.
Lac de l’Ojibway
Ce petit lac, long de 1,5 km, est situé à 75 km à l’est de la ville de Témiscamingue, dans le canton de Cognac, dans la partie nord-est de la ZEC Restigo. Ses eaux se jettent dans le lac du Fils par un cours d’eau sans nom pour atteindre la rivière Fildegrand et la rivière des Outaouais. Recueilli en 1981 et officialisé par la Commission de Toponymie cette même année, le nom de ce plan d’eau appartient à un petit système toponymique qui a pour thème les noms des nations amérindiennes.
Ainsi dénombre-t-on dans la zec Restigo, outre ce lac, ceux du Micmac, du Mohawk et des Iroquois. Les appellations Ojibway, Ojibwa et Chippewa désignent, pour les Anglais, la nation que les Français avaient baptisée Saulteux ou Sauteux d’après le sault Saint-Marie de la région du lac Supérieur où ils vivaient. On distinguait les Saulteux proprement dits, les Mississaugas, les Outaouais et les Potéouatamis. Tous ces Saulteux parlaient une langue de la famille algonquinienne. Après les guerres iroquoises du milieu du XVIIe siècle et de la dispersion des Hurons et des Algonquins voisins, les nations ojibway prirent le relais comme intermédiaires entre les Français et les nations amérindiennes de l’Ouest dans la traite des fourrures. De 10 000 qu’ils étaient au moment de leurs premiers contacts avec les Européens, on compte aujourd’hui environ 100 000 Ojibway dont les deux tiers vivent au Canada. On rencontre aussi la forme francisée Ojibwé pour désigner cette nation.
- Zones d’exploitation contrôlée, réserves fauniques, pourvoiries
- Attraits de la région de l’Abitibi-Témiscamingue