Abitibi-Témiscamingue

Village sur glace

Village sur glace

Village sur glace d’Opasatica

Le Village sur glace d’Opasatica constitue un concept unique dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Cette fête se tient chaque année au mois de février dans le secteur de Montbeillard de la ville de Rouyn-Noranda.

Des milliers de spectateurs se rassemblent sur la surface gelée du lac d’Opasatica, près du Camping Clin d’œil.

L’idée du village sur glace est de recréer l’esprit d’un village d’antan sur l’emplacement d’une agglomération de cabanes de pêche. Les bâtiments les plus grands représentent: l’église, l’école, la forge et le magasin général du vieux Montbeillard et abritent des expositions thématiques.

L’événement, avec ses feux d’artifice, sa parade aux flambeaux, ses glissades et ses aires de patinage, contribue à resserrer les liens entre la population du quartier de Montbeillard et des localités environnantes.

Canton de Montbeillard

Désigné en 1907 et proclamé en 1920, ce canton s’étend à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Rouyn-Noranda, en Abitibi. Les premières familles s’y installent dans le cadre du plan de Gordon et appartiennent au groupe que les autorités avaient décidé d’établir à la rivière Solitaire. Une bonne partie d’entre elles occuperont cependant plus au nord les basses-terres du canton de Montbeillard, bordant à l’est le lac Opasatica. Ces colons vont alors fonder la paroisse de Saint-Augustin-de-Montbeillard qui, aujourd’hui, a perdu une grande partie de ses habitants. Situé dans le nord-est du canton, le lac Montbeillard a porté quelque temps le nom Évain et, sur certaines cartes du début du siècle, il n’est identifié que par la lettre B, probablement pour Beaudry, autre appellation du plan d’eau. Ce toponyme rappelle les faits d’armes du capitaine Fiacre-François Potot de Montbeillard, officier de l’armée de Montcalm appartenant au régiment Royal Roussillon.

Historique de la Municipalité de Montbeillard

À 36 kilomètres au sud-ouest de Rouyn-Noranda, entre Arntfield au nord et Rollet au sud, dans la région du Témiscamingue, a été implanté sur 3,6 kilomètres carrés la municipalité de Montbeillard. Tout comme pour bon nombre de municipalités de ce coin du pays, cette dénomination a été retenue pour commémorer le souvenir d’un militaire, Fiacre François Potot de Montbeillard (1723-1778), membre d’une mission spéciale mandatée en 1757 pour renforcer l’artillerie.

Arrivé au Canada en 1759, très près du général Montcalm, il était le véritable rédacteur du journal de ce dernier. Il a pris part à la bataille des Plaines d’Abraham (septiembre 1759) et à l’attaque de l’année suivante (printemps 1760) contre Québec. Il retourne en France en 1760 où il termine sa carrière. Cette appellation identifie tant le canton établi officiellement en 1920 que la municipalité érigée en 1980 sur le territoire de l’ancienne paroisse de Saint-Augustin-de-Montbeillard, créée comme mission en 1932 et qui, aujourd’hui, n’occupe qu’une partie du canton.

Un lac porte également cette dénomination. Ouvert à la colonisation en 1932, époque du vaste défrichement de l’Abitibi, Montbeillard a vu arriver par vagues des groupes de chômeurs originaires de Montréal, de Hull et de Trois-Rivières et se transformer insensiblement en d’authentiques Montbeillardois.

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