
Pourvoirie du lac Parent
La pourvoirie du lac Parent est une pourvoirie sans droits exclusifs située en Abitibi sur la route 113 nord, à onze kilomètres de la ville de Senneterre. Long d’environ 50 kilomètres et étroit, le lac Parent est situé sur la bordure sud d’un territoire non colonisé. Il y a aussi de nombreux petits lacs, rivières et ruisseaux à proximité. Le grand brochet et le doré jaune sont prédominants dans la région, mais y a aussi d’autres espèces de poisson.
En plus d’offrir un excellent site de pêche, le lac Parent est reconnu par ses plages de sable fin propices à la baignade dont une à moins de 5 minutes en bateau du site de la pourvoirie. On y trouve des chalets équipés d’une cuisine avec vaisselle, ustensiles de cuisine, poêle électrique, réfrigérateur, micro-onde, chauffage électrique, draps, couvertures et oreillers ainsi qu’une salle de bain complète (mais apportez vos serviettes.)
Le site de la pourvoirie du Lac Parent offre la location de bateaux, moteurs et de chalets et possède un petit dépanneur pour répondre aux besoins des clients pendant leur séjour. Il est possible d’acheter votre permis de pêche et/ou de chasse directement sur le site. L’administration de la pourvoirie offre des appâts ainsi que des accessoires pour la pêche, de l’essence, de la glace et plusieurs produits essentiels.
Rappelons que les services urbains et plusieurs restaurants et bars, un parcours de 9 trous de golf et une salle de quilles, sont disponibles à seulement onze kilomètres de la pourvoirie.
La distance entre la pourvoirie et Montréal est de 535 kilomètres. La ville d’Ottawa se trouve à 425 kilomètres et Toronto se situe à un peu plus de 790 kilomètres. Val-D’Or avec son aéroport se situe à 77 kilomètres de la pourvoirie. Toute ces routes sont asphaltées et ce, jusqu’à la destination finale.
Canton de Bazin
À 3 km à l’ouest de la municipalité de Parent et au sud du réservoir Gouin est situé le canton de Bazin, arrosé par plusieurs étendues d’eau, notamment par la partie nord du lac des Dix Milles, qui se déverse dans le ruisseau Pitchipine, et par la rivière Bazin, qui se jette beaucoup plus loin au sud dans la Gatineau. Traversée par la voie ferrée du Canadien National, cette division géographique inhabitée possède un relief irrégulier dont les sommets atteignent 609 m. Elle a été nommée en souvenir de René Bazin (1853-1923), professeur de droit, romancier et membre de l’Académie française (1903). Écrivain originaire d’Angers, il faisait partie de la délégation Champlain en 1912, lors du Premier Congrès de la langue française, tenu à Québec, en compagnie de M. de Rochambeau, du général Lebon, du député Berthon, d’Étienne Lamy et de Louis Blériot, aviateur, vainqueur de la Manche. Romancier catholique, chantre de la terre et des vertus traditionnelles, René Bazin fut très lu en France et au Québec. Proclamation : 1965.
Rivière Bazin
Né dans la région du lac de l’Ours Blanc, à plus de 40 km au sud du lac Brochu, élément constitutif du réservoir Gouin, ce cours d’eau, d’une longueur de 124 km, serpente d’abord vers le sud, sur le territoire non organisé de Lac-Oscar créant notamment les lacs Raoul et Du Tremblay, tourne vers l’ouest à peu de distance au nord de Parent mais reprend vite la direction du sud, puis du sud-ouest. Il termine sa course dans la rivière Gatineau, à 27 km au nord-ouest de la baie Judge du réservoir Mitchinamecus. Comme le canton de Bazin qu’elle traverse, la rivière Bazin rappelle le souvenir de l’écrivain français René Bazin (1853-11932).
Bazin est au Québec au printemps de 1912. Il y découvre le beauté architecturale de la ville de Québec, surplombant « le plus beaux carrefour d’eau du monde. », et rend hommage à la population rurale de la province. Bazin fera le récit de son voyage dans un article que publie la Revue des Deux Mondes, le 1er septembre 1912. Il avait cependant parlé du Canada, dès 1884, dans son roman Ma tante Giron et, en 1910, dans un ouvrage intitulé La Douce France où il tente d’exciter la fibre nationaliste des jeunes Français.
Son œuvre a été lue au Québec, notamment dans les collèges classiques. Le toponyme Rivière Bazin paraît sur des documents cartographiques depuis 1929. Auparavant, le cours d’eau était inscrit sous les noms de « Riv. Gatineau N.E.. » (plan de 1908), « Riv. Gatineau Branche N.E. » (plan de 1908) ou tout simplement « Riv. Gatineau » (Plan de 1914).

Un orignal prenant un bain dans le lac Parent. Source : site Web de la pourvoirie du Lac Parent.
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