
Municipalité régionale de comté de Témiscamingue
Dans le territoire actuel de la Municipalité régionale de comté de Témiscamingue (code géographique 850) , on a découvert des sites contenant des traces de la présence humaine datant d’environ 5 à 8 mille ans. Il semble évident que des chasseurs – cueilleurs Amérindiens ont vécu et fréquenté les abords du lac Témiscamingue depuis ce temps.
Le territoire voit les premiers blancs vers la fin du XVIIe siècle quand ils viennent ici dans la quête des fourrures. Plus tard, vers le milieu du XIXe siècle, l’exploitation forestière début et la colonisation commence afin d’attirer les gens et réduire l’émigration vers les États-Unis.
Aujourd’hui, cette municipalité de plus de 20 000 kilomètres carrés compte 6 mille lacs, quelques cinq douzaines de pourvoiries, plus de mille cinq cents camps de chasse, près de mille îles et îlots, une demi – dizaine de ZEC et de milliers de chalets.
La forêt qui occupe plus de 70% du territoire du Témiscamingue demeure le facteur principal qui assure l’activité économique de la municipalité grâce à la diversité des espèces des arbres, tels que des bouleaux, des peupliers, des érables, des sapins, des épinettes, des mélèzes, des pins, des cèdres et plusieurs autres. Il faut dire que les terrains publics occupent 75% du terrain occupé par la forêt et les terrains privés en occupent moins de 8%.
Le climat de la zone est caractérisé par le contraste des saisons. Il est de type continental tempéré, les températures variant entre -21.5 C en janvier jusqu’à 25C en juillet. La présence du lac Témiscamingue exerce une influence adoucissante sur le climat.
La faune de Témiscamingue est très variée, on y dénombre l’orignal, l’ours, le lièvre d’Amérique, le canard, la gélinotte huppée, la belette à longue queue et l’hermine, le castor, l’écureuil roux, le loup, la loutre de rivière, la martre d’Amérique, la moufette rayée, le pékan, le rat musqué, le renard roux et des centaines d’autres animaux et oiseaux qui peuplent en maîtres ses forêts.
Témiscamingue compte ainsi près de cent espèces de poissons, tels que achigan, brochet, barbotte, perchaude doré, omble de fontaine, des truites, des touladis et plusieurs autres.
L’exploitation forestière et l’industrie agroalimentaire occupent une place primordiale dans l’économie de la municipalité. L’horticulture en serre et les productions biologiques sont en expansion. Des éleveurs expérimentent avec d’intéressantes espèces d’animaux : bisons, sangliers, nouvelles races de bétail. Enfin, les éleveurs appliquent les nouvelles techniques de manipulation génétique, dont les résultats sont assez prometteurs.
Adresse de la MRC de Témiscamingue :
21, rue Notre-Dame-de-Lourdes #209
Ville-Marie
Québec
J9V 1X8.
Téléphone : 819 629-2829.
Site Internet de la MRC de Témiscamingue : temiscamingue.net.
Île de Cognac, origine du nom
On voit souvent des régions qui prêtent leurs noms à des produits sortis de leurs terroirs (exemple, Champagne), le cas est plus rare pour les localités. Cognac en est une, elle qui tient son nom d’un domaine gallo-romain possédé par un nommé Cominius. Cette ville de France, en donnant son nom à l’eau-de-vie préparée dans sa région, est devenue un des noms français les plus connus au monde. Le nom de lieu s’est ainsi fait mot. Ce chef-lieu d’arrondissement du département de la Charente, établi sur le cours de la rivière du même nom, laquelle a servi pendant longtemps de vois de transport pour acheminer les fûts d’eau-de-vie, était jadis connu pour abriter le château de la famille des Valois ; c’est là que François Ier, premier roi de France à s’être préoccupé d’établir une colonie française en Amérique, est né.
Sous la Réforme, Cognac était, et cela depuis 1570, une des quatre places de sûreté protestantes. Mais la révocation de l’Édit de Nantes, qui nia les droits des protestants, un siècle plus tard, menaça la prospérité de cette petite ville. La fabrication de l’eau-de-vie devint alors, à partir de 1787, le moteur de la revitalisation de la localité et de toute sa région. Depuis cette époque, non seulement on y distille le vin produit dans la région, mais on y organise la conservation, le transport et la distribution de cette liqueur renommée que l’on appelle cognac. La région productrice de cognac correspond à peu près au territoire des départements de la Charente et de la Charente-Maritime, divisé en zones bien délimitées, qui, selon la nature du sol, définissent la qualité de l’eau-de-vie. La Grande Champagne, région immédiate au sud de Cognac, et la Petite Champagne, qui entoure cette première, sont les seules à permettre l’appellation protégée de « fine champagne ».
Au Québec, environ une dizaine de lieux portent le nom de Cognac, mais quelques-uns, comme le canton de Cognac, font référence à un personnage du début de la Nouvelle-France, Pierre Cognac, pourtant né en Bourgogne. Toutefois, trois entités québécoises rappellent de façon certaines, par leur dénomination, la commune française de Cognac, ou encore le produit si réputé qui porte son nom : le lac du Cognac situé dans la ZEC Onatchiway, au Saguenay-Lac-Saint-Jean ; la rue du Cognac à Tracy, en Montérégie ; l’île de Cognac dans la ZEC Kipawa, en Abitibi-Témiscamingue. Cette île fut ainsi désignée en 1994 pour souligner l’origine de l’ancêtre des familles Gaudet présentes dans cette région.

Hiver dans la MRC de Témiscamingue. Crédit photo – site Web de la MRC.
Code Municipalité
- 85080 Angliers
- 85020 Béarn
- 85065 Belleterre
- 85030 Duhamel-Ouest
- 85055 Fugèreville
- 85095 Guérin
- 85010 Kipawa
- 85070 Laforce
- 85905 TNO Laniel
- 85060 Latulipe-et-Gaboury
- 85050 Laverlochère
- 85907 TNO Les Lacs-du-Témiscamingue
- 85037 Lorrainville
- 85075 M Moffet
- 85100 Nédélec
- 85090 Notre-Dame-du-Nord
- 85105 Rémigny
- 85045 Saint-Bruno-de-Guigues
- 85015 Saint-Édouard-de-Fabre
- 85085 M Saint-Eugène-de-Guigues
- 85005 Témiscaming
- 85025 Ville-Marie
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