
Municipalité régionale de comté de l’Abitibi-Ouest
La municipalité régionale de comté de l’Abitibi-Ouest (code géographique 870) recouvre un territoire de 3 416 kilomètres carrés et fait partie de la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, adossée à l’Ontario et immédiatement au sud de la municipalité de Baie-James. Cette MRC tire son nom de sa situation géographique.
Établie en janvier 1983, elle regroupe plus de vingt municipalités dont La Sarre est la plus populeuse, de même que deux territoires non organisés.
L’Abitibi-Ouest, ce sont de vastes espaces sauvages, des forêts et des plans d’eau disséminés sur un immense plateau de plaines argileuses légèrement ondulées, créé lors du passage des glaciers.
On trouve sur le territoire des témoignages de la présence des premières nations qui date d’environ 5 mille ans. Les Européens y viennent au XVIe siècle en quête de fourrures, mais c’est en 1912, avec l’arrivée du chemin de fer Transcontinental, que la région sort de son isolement. Les premiers défricheurs arrivent la même année. Puis commence l’époque des chercheurs d’or.
En 1917, la ville de La Sarre est constituée et devient le pôle économique de la région. Aujourd’hui, la MRC de l’Abitibi-Ouest compte 21 localités et 2 Territoires Non Organisés. La population de le l’Abitibi-Ouest est d’environ 22 mille personnes.
Son territoire correspond à la moitié ouest de la circonscription électorale d’Abitibi-Ouest. La MRC, comme ses voisines d’Abitibi et de Rouyn-Noranda, appartient à la région naturelle de la ceinture argileuse de l’Abitibi. Des collines et quelques grands lacs (une partie du lac Abitibi, lac Macamic, lac Duparquet) ponctuent le relief relativement uniforme. En majorité rurale et principalement non agricole, la population est, en outre, essentiellement francophone. L’activité économique régionale tourne autour de l’exploitation de la forêt et de la transformation de ses produits (fabrication de panneaux de contre-plaqué, de bois de sciage, de copeaux à La Sarre). L’industrie du bâtiment emploie une fraction significative de la main-d’œuvre (fabrication de maisons monobloc à La Sarre, par exemple). L’industrie laitière demeure active.
Coigny, origine du nom et utilisation du patronyme au Québec
Dans le département de la Manche, en Basse-Normandie, à environ 30 km au nord-ouest de Saint-Lô et à une quarantaine de kilomètres au sud-est de la ville portuaire de Cherbourg, se trouve une petite commune appelée Coigny. Son nom vient du mot latin cuneus signifiant coin, avec le suffixe – iacas. Les visiteurs peuvent notamment y découvrir une église renfermant une Vierge à l’Enfant, belle statue de pierre polychrome qui date du XVIe siècle, et un château du XVIIe siècle, dit château de Franquetot, dont l’architecture se caractérise par la pureté et la simplicité des lignes. C’est dans cette résidence seigneuriale que naquit, le 16 mars 1670, François de Franquetot, , fild de Robert-Jean-Antoine (1630-1704), dont la terre de Coigny avait été érigée en comté en 1650.
Officier dans l’armée de Louis XIV, François se signala d’abord lors de la prise de Landau, ville de Palatinat, pendant la guerre de la ligue d’Augsbourg (1686-1697). Sous Louis XV, lors de la guerre de Succession de Pologne (1733-1738), François, devenu comte de Coigny après le nom de son père, remporta sur les Impériaux, en territoire italien, les victoires de Parme et de Guastalla (1734). Un an après le début de la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748), Coigny reçut le bâton de maréchal de France. C’est sous ses ordres que s’illustra, en 1743, au cours de plusieurs batailles et sièges dans les États du sud-ouest de l’Allemagne, François de Lévis, alors officier de Marine, lequel deviendra un héros de la guerre de la Conquête de la Nouvelle-France, notamment à la bataille de Sainte-Foy, en 1760.
François de Franquetot, fait du de Coigny en 1747, rendit l’âme le 18 décembre 1759 et fut inhumé dans l’église de Coigny. Les actions militaires d’éclat de ce dernier amenèrent les autorités toponymiques québécoises à baptiser, en 1916, un canton en son honneur. Inhabité, mais traversé par la route qui relie Amos aux installations hydroélectriques de la baie James, en passant par Matagami, le canton de Coigny s’étend dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, à 85 km au nord de Val-d’Or et à environ 25 km au nord-est de la municipalité de Saint-Félix-de-Dalquier. Quelques cours d’eau irriguent son territoire, notamment la rivière Coigny et le ruisseau Rocheux, ainsi que plusieurs nappes d’eau, comme le lac Coigny et le lac Belle Cour. Ces entités hydrographiques font partie du bassin de l’Harricana, importante rivière qui coule dans le canton voisin, à l’ouest, en direction de la baie James.
Coordonnées de la MRC de l’Abitibi-Ouest :
6, 8e Avenue Est, bureau 105
La Sarre
J9Z 1N6.
Téléphone : 819 339 5671.
Site internet de la MRC d’Abitibi-Ouest : mrc.ao.ca.
Codes Localités et TNO
- 87050 Authier
- 87100 Authier-Nord
- 87095 Chazel
- 87110 Clermont
- 87075 Clerval
- 87005 Duparquet
- 87085 Dupuy
- 87020 Gallichan
- 87902 TNO Lac-Duparquet
- 87080 La Reine
- 87090 La Sarre
- 87058 Macamic
- 87115 Normétal
- 87025 Palmarolle
- 87035 Poularies
- 87010 Rapide-Danseur
- 87904 TNO Rivière-Ojima
- 87015 Roquemaure
- 87030 Sainte-Germaine-Boulé
- 87070 Sainte-Hélène-de-Mancebourg
- 87120 Saint-Lambert
- 87042 Taschereau
- 87105 M Val-Saint-Gilles

Vue aérienne de la municipalité de Dupuy.Vue aérienne de Dupuy. Photo : CLDAO – Hugo Lacroix et site Web de Dupuy
Voir aussi :
- L’or québécois
- Le prospecteur
- DESTination Or
- Histoire d’or au Québec
- Région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue
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