Centre d’exposition de Val-d’Or

Centre d’exposition de Val-d’Or

Le Centre d’exposition de Val-d’Or regroupe un grand nombre d’œuvres d’artistes de l’Abitibi-Témiscamingue et d’autres régions du Québec.

Des expositions temporaires ainsi que des expositions itinérantes sont offertes au public qui a ainsi la possibilité de se familiariser avec différents médiums: la peinture, la photographie, la sculpture, la vidéo et bien d’autres. Des expositions scientifiques, ethnologiques et historiques s’y tiennent régulièrement, ainsi que des expositions organisées dans le cadre d’échanges culturels avec d’autres centres, musées et organismes. Des visites commentées sont possibles.

Toute une gamme d’activités est également proposée, comme des ateliers, des conférences et des colloques.

Pour la plupart des expositions, l’entrée est gratuite.

Pour contacter le Centre d’expositions de Val-d’Or :

600, 7e Rue
Val-d’Or
J9P 3P3

Téléphone : 819 825 0942

Site Web du Centre d’exposition de Val-d’Or : expovd.ca.

Pavillon du tourisme de Val-d'OR
Pavillon du tourisme de Val-d’OR. Photographie de GrandQuebec.com.

Historique de la Ville de Val-d’Or

Cette ville de l’Abitibi, implantée à 531 km au nord-ouest de Montréal, près de Sullivan et de Dubuisson, a été créée à la faveur du développement des mines d’or. Elle compte par ailleurs l’un des plus riches sous-sols du Québec renfermant des minerais d’or, de zinc, de plomb et de cuivre. C’est à cet endroit que la première mine d’or de l’Abitibi, la Sullivan Consolidated, a été découverte en 1911. En 1933, deux pionniers s’intéressent particulièrement à la vente, Bill Ferguson et Bill McEvan, s’établissent en ces lieux et font le commerce de divers produits aux mineurs de passage. Leur célèbre magasin avait pour raison sociale The Pioneer. À compter de 1934, la Reine de la vallée de l’or, reconnue comme le Klondyke du Nord-Ouest, prend son envol de ville-champignon. L’actuelle municipalité de Val-d’Or résulte de la fusion intervenue en 1968 entre la ville de Bourlamaque (1934), la ville de Val-d’Or (1937) et la municipalité de Lac-Lemoine (1958). S’il est aisé de connaître le motif d’attribution de Bourlamaque, qui évoque François-Charles de Bourlamaque (1716-1764), colonel d’infanterie dans l’armée de Montcalm en 1756, et de Lac-Lemoine, ainsi dénommée en l’honneur de l’oblat Georges Lemoine (1860-1912), missionnaire, auteur d’un dictionnaire français-montagnais, il n’en va pas ainsi pour Val-d’Or, qui identifie également le bureau de poste ouvert en 1935.

Certains ont avancé qu’il faut y voir la dénomination d’une petite île près de Cap-de-la-Madeleine, Île Valdor, dont les petites plages de sable fin, presque doré, ont imposé le nom. L’appellation Valléedor aurait précédé celle de Val-d’Or pour laquelle l’apostrophe aurait été suggérée ultérieurement par un certain J.-O. Germain. Suivant une autre hypothèse, il s’agirait de la raison sociale d’une compagnie de tabac qui fabriquait et distribuait les cigarettes et le tabac Valdor. La région était surnommée, vers 1935, la Vallée de l’or, appellation retenue pour identifier la MRC dans laquelle la ville est comprise.

En fait, l’explication la plus simple et la plus plausible demeure la présence de l’or dans le sous-sol valdorien et l’adjonction de l’élément Val, à l’honneur en ces temps-là. En 1972, les autorités valdoriennes inauguraient un parc industriel voué à la transformation des produits forestiers.

Secteur de Sullivan

Ancienne municipalité de la MRC abitibienne de Vallée-de-l’Or, immédiatement au nord du noyau urbain de Val-d’Or, Sullivan présente un territoire aux contours tourmentés poussant une pointe au nord-est dans Val-Senneville.

Comprise dans le canton de Dubuisson, elle a été implantée sur la rive sud-est du lac De Montigny, face à l’île Siscoe. On y note la présence des lacs Faucher, Calder et Blouin. C’est une mine d’or ouverte en 1934 qui attirera les premiers habitants dans ce coin de pays. D’ailleurs, le nom Sullivan Mines, attribué au bureau de poste établi en 1935 et qui figure encore sur certains documents cartographiques, en témoigne éloquemment. Dès 1946, la paroisse de Saint-Bernard-de-Sullivan est fondée et l’année suivante, près de la mine, sur les bords du lac De Montigny, le village de Carrièreville est créé, peuplé de travailleurs d’une scierie tout juste construite.

La fermeture de la mine d’or, en 1967, portera un dur coup à l’économie sullivanoise. La municipalité de Sullivan ne sera officiellement créée qu’en 1972. Le nom retenu pour identifier l’endroit rappelle Jos Sullivan, qui, en 1911, découvre le premier gisement d’or du lac De Montigny. La compagnie qui exploitera par la suite la mine d’or prendra le nom de ce prospecteur. En 2002, la municipalité a été fusionnée à la ville de Val-D’Or.

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