Pompiers volontaires à Québec au XIXe siècle
Vers 1830-1840, l’effectif de la brigade de pompiers volontaires se composait de 6 compagnies, chacune comptant quarante volontaires, avec un capitaine à leur tête.
À l’époque, la cité de Québec, constituée en 1832, accordait 50 louis à chaque compagnie pour l’achat et l’entretien de l’outillage. Les sapeurs-pompiers n’étaient payés que lorsqu’ils allaient au feu. Ainsi, chaque fois qu’on combattait un incendie, le capitaine recevait 5 schillings, le lieutenant 3 schillings et chaque pompier 2 schillings.
L’eau venait des puits et des citernes. Si le feu éclatait assez près d’une source d’eau, on organisait une chaîne de seaux.
En cas d’incendies éclatant loin des sources d’eau, on utilisait les services des charroyeurs d’eau. Les charretiers étaient payés pour chaque voyage, mais les premiers charretiers qui arrivaient avec leurs barriques pleines d’eau recevaient un bonus: le premier arrivé recevait 5 schillings; le deuxième, 2 schillings; le troisième, un schilling et 3 pennies. Les autres ne gagnaient que 7 1/2 pennies.
Si un incendie menaçait de s’étendre, on appelait à la rescousse les soldats de la garnison.
Le dernier incendie majeur de la région de Québec dans lequel les militaires et la milice ont prêté leur concours fut celui de la municipalité de Saint-Sauveur, en mai 1889.
Saint-Sauveur n’avait qu’un petit service d’incendie et aucun système d’aqueduc. Aussi le feu a-t-il pris rapidement des proportions inquiétantes.
La garnison de Québec vint à l’aide de Saint-Sauveur et au moins un peloton de soldats descendit de la citadelle pour prêter main-forte. On réussit à créer un coupe-feu en jetant à terre un certain nombre de maisons.
Au moment où l’on faisait sauter l’une d’elles, deux militaires furent ensevelis sous les décombres. En reconnaissance de leur dévouement et du sacrifice de leur vie, les citoyens de Québec élevèrent un monument en leur honneur, c’est le monument «Short & Wallick».
En 1866 la brigade des sapeurs volontaires fait place à une brigade de pompiers permanents sous contrôle municipal. On nomme un chef (M. J. Fergusson a accompli ces fonctions jusqu’en 1872) et 6 capitaines pour chacun des 6 postes de pompiers. Chaque poste était pourvu de voitures à boyaux d’incendie, appelées «rill», de voitures à échelle et autres appareils. La ville de Québec établit la même année un système de télégraphe d’alarme, au prix de 25 mille dollars, une somme énorme à l’époque.
Voir aussi :
- Incorporation de Québec
- Sapeurs-pompiers à Québec
- Savoyards
- Incendies dans la ville de Québec
- Incendie de l’Hôtel-Dieu en 1755
- Musée des pompiers volontaires à Montréal
- Week-end rouge en octobre 1974
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