La nourriture au XIXe siècle
La nourriture au XIXe siècle : Elisabeth Posthume Gwillim, lady Simcoe, épouse de John Graves Simcoe, lieutenant-gouverneur du Haut Canada et fondateur de la ville de York (Toronto), nous a laissé quelques descriptions des mets consommés à Québec vers la fin du XIXe siècle. Lady Simcoe parlait bien le français et fréquentait les salons de Québec pendant le séjour du couple dans la capitale du Bas-Canada.
Dans son journal, lady Simcoe raconte que le plat préféré offert pour le souper chez les hauts personnages canadiens est l’orignal. C’est un plat très riche, préparé avec des fruits sauvages et accompagné d’une sauce.
On sert aussi de la langue d’orignal qui est particulièrement appréciée par les Québécoises. Selon lady Simcoe, les bouchers et les marchands vendent parfois des langues de bœuf à leurs clientes, en les faisant passer pour des langues d’orignal.
Un autre plat de choix est le pâté de crêtes de coqs, très recherché chez les Canadiens français.
En hiver, on utilise pour préparer les soupers de la viande gelée. On commence à tuer des poulets dès que la neige commence à couvrir le sol. Les poulets sont ensuite disposés dans des barils remplis de neige et on utilise le même procédé pour conserver les victuailles pendant tout l’hiver.
Voir aussi :
- Les mœurs d’autrefois
- Un banquet à Québec
- Un bal au XVIIIe siècle
- Cuisine québécoise
- Nourriture en conserve