Maison Gomin

Maison Gomin (prison pour femmes)

La prison Maison Gomin était réservée aux femmes. Elle fut bâtie en pierre de taille en 1931, sous la direction de l’architecte Raoul Chenevert.

Pour cette bâtisse, l’architecture d’un château du Moyen Âge avec des détails de style Renaissance a été choisie. On y voit des tourelles et des clochetons. Dès le début, on disait qu’elle avait une apparence extérieure tellement belle qu’elle ne devait pas être utilisée comme  prison. Les détenues devaient se répéter à son sujet le vieux proverbe: «II n’y a point de laides amours, ni de belles prisons».

Cette prison fut d’abord appelée Refuge Notre-Dame-de-la-Merci, et c’étaient des Sœurs du Bon-Pasteur qui en avaient la responsabilité. Ensuite, on la rebaptise Maison Gomin.

La prison des femmes Maison Gomin est fermée en 1992. Les détenues sont transférées au Centre de détention de Québec, à Orsainville (aujourd’hui un secteur de Charlesbourg).

Devant le site de l’ancienne prison pour femmes, on construit actuellement un nouvel édifice à condos de sept étages appelé Jardins Gomin. Un parc de détente sera aménagé.

Une polémique sur le destin de cette ancienne prison pour femmes a été déclenchée par la suite et la maison Gomin a été abandonnée pour plusieurs années. En 2001, le statut de site patrimonial a été conférée à la maison..

Finalement, le château a été rénové avec un budget de 7,5 millions de dollars canadiens et a rouvert ses portes le 13 octobre 2008, alors que les troisième et quatrième étages sont encore en rénovation. Quelques trois cents portes et fenêtres ont été changées et la façade a été remise à neuf. L’intérieur a été remodelé. Depuis, la maison sert comme le complexe funéraire Athos. Deux parcs sont aussi aménagés sur le terrain, dont un qui appartient à la ville (parc Anet-Gomin).

orsainville
Maison Gomin. Photo : tous droits réservés GrandQuébec.com.

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