Limites de Québec au XIXe siècle
En parlant de la ville de Québec au XIXe siècle, il importe de souligner que les limites de la ville étaient à ce moment beaucoup plus restreintes qu’aujourd’hui. À l’époque de la construction du premier aqueduc, la ville ne dépassait pas la rivière St-Charles. Au-delà se trouvaient le village de St-Charles-Hedleyville et le village de Stadacona-Smithville. C’est vers 1890 que ces deux villages fusionnent avec la municipalité de Limoilou, qui est annexée à Québec en 1909.
Du côté ouest, le bas de la ville se terminait à la rue Saint-Ours (plus tard boulevard Langelier).
Au-delà se trouvait Boisseauville, qui s’étendait de la rue de Saint-Ours à la Petite-Rivière. Ce village portait le nom de M. de Boisseauville, seigneur de l’endroit qui acheta ce terrain en 1845. Boisseauville constituait le noyau urbain le plus important de l’actuel quartier Saint-Sauveur et on le surnommait le «faubourg des tuyaux». Deux versions expliquent cette appellation. On y trouvait de nombreuses habitations dépourvues de cheminées de brique. En fait de cheminées, on installait de simples tuyaux de tôle qui dépassaient du toit. L’autre version souligne que le premier aqueduc de la ville de Québec commençait son trajet dans ce faubourg et qu’on y trouvait donc de nombreux tuyaux bien visibles.
En 1889, Boisseauville devient la municipalité de Saint-Sauveur.
Enfin, la limite ouest de Québec se trouvait sur les hauteurs de Québec. C’était la rue Salaberry qui délimitait cette frontière. Au-delà on retrouvait le faubourg Belvédère qui a été annexé à Québec en 1913.

Voir aussi :
- Limoilou
- Immigration à Québec au XIXe siècle
- Commerce maritime de Québec au XIXe siècle
- Sources d’eau à Québec
- L’aqueduc de 1853 de Québec
- Population de la ville de Québec de 1760 à 1941
- Déclin de Québec vers la fin du XIXe siècle
- Québec entre 1900 et 1945
- Maison Sewell