Histoires du passé

Bataille des plaines d’Abraham

Bataille des plaines d’Abraham

La bataille des plaines d’Abraham

Après avoir tenté diverses manœuvres pour s’emparer de la capitale de la Nouvelle-France, le général Wolfe, dont l’armée assiège la ville de Québec depuis juin 1759, lance en désespoir de cause une opération risquée, soit un débarquement à l’anse au Foulon.

Dans la nuit du 12 au 13 septembre, quatre mille cinq cents soldats britanniques escaladent la falaise et prennent position sur les plaines…

La surprise est complète chez les Français.

La célèbre bataille des plaines d’Abraham opposant les armées françaises et britanniques, où se joua le sort de la Nouvelle-France a été de très courte durée.

Le général Montcalm, qui s’est retranché à Beauport pour prévenir une attaque de ce côté, peut compter sur une armée de treize mille hommes pour défendre la capitale. Toutefois, à la nouvelle du débarquement des troupes de Wolfe, le commandant des troupes françaises se précipite à leur rencontre avec quatre mille cinq cents soldats réguliers et deux mille miliciens et Amérindiens.

Flanquées par ces tireurs, les colonnes françaises se déploient sur les plaines d’Abraham, à l’endroit où l’on trouve aujourd’hui les tours Martello, Quant aux soldats de Wolfe, ils s’alignent à la hauteur de l’emplacement du Musée du Québec.

Plutôt que d’attendre la charge des Britanniques, Montcalm se porte à l’attaque, mais cette décision s’avère fatale. L’armée française est mise en déroute en vingt minutes. Environ 650 hommes sont tués ou blessés dans chacun des camps et les deux commandants figurent parmi les morts.

Source : La capitale, lieu du pouvoir. La commission de la capitale nationale du Québec, les publications du Québec. Québec, 1997.

Le monument à Wolfe et Montcalm. Photo : GrandQuebec.com.

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