Histoires du passé

Bataille de Sainte-Foy

Bataille de Sainte-Foy

La bataille de Sainte-Foy

Comptant sur des renforts de la France au printemps, le chevalier de Lévis et le gouverneur Vaudreuil font des plans pour reprendre la ville de Québec et déplacer ensuite l’armée vers l’une ou l’autre des voies d’invasion, le haut Saint-Laurent ou le lac Champlain.

À la fin d’avril, Lévis se présente devant Québec à la tête d’une armée de sept mille hommes, dont trois mille miliciens. Murray, qui disposait initialement d’une garnison de sept mille cinq cents hommes, ne peut plus compter que sur quatre mille hommes valides et une dizaine de canons.

Murray décide néanmoins de livrer bataille à l’extérieur des murs de la ville, à l’endroit même où Montcalm avait pris position en septembre 1759. Les Britanniques se portent à l’attaque.

Contrairement à Montcalm lors de la bataille des Plaines d’Abraham, Lévis dispose ses bataillons en ligne plutôt qu’en colonnes.

Quant à Murray, il lance l’attaque du côté de la maison du négociant Jean-Baptiste Dumont, située sur le chemin Sainte-Foy, avant-poste qui avait dû être évacué pendant la nuit par ses soldats.

Devant l’assaut britannique, Lévis commande un repli stratégique vers la forêt. Murray ordonne à ses hommes de poursuivre les soldats français, mais ceux-ci contre-attaquent à la baïonnette, forçant l’ennemi à retraiter en toute hâte vers la ville en abandonnant son artillerie. Les fantassins britanniques, qui avaient repris la maison Dumont, se retrouvent coupés du reste de l’armée et ils sont donc délogés de cette position une nouvelle fois.

Après la victoire de la bataille de Sainte-Foy, les Français entament un siège de Québec qui sera levé après l’arrivée des premiers navires britanniques de ravitaillement. Le Chevalier de Lévis se retire ensuite pour organiser la défense de Montréal.

Sainte-Foy

Bataille de Sainte-Foy, la dernière victoire française en Amérique du Nord. La dernière victoire française en Amérique. Ce tableau de Joseph Légaré est une représentation de l’affrontement entre les habits rouges britanniques et les soldats français et les miliciens canadiens à proximité de la maison et du moulin Dumont.

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